Voyez cet article de l’Agence Fides. Encore une aberration de la « loi sur le blasphème » utilisée à l’envie au Pakistan pour se débarrasser de personnes gênantes, surtout quand elles sont chrétiennes. Je vais vous faire une confidence : je suis d’avis d’appliquer au Pakistan les rigueurs de la sharia, mais uniquement aux musulmans – je ne suis pas contre, non plus, qu’elle s’applique en France (voleurs, violeurs, incendiares de voitures, trafiquants de drogue…) si vous voyez ce que je veux dire …–, et donc aux « blasphémateurs » musulmans qui ont osé brûler des pages du coran pour incriminer un chrétien. Se voir prendre à son propre piège ne serait-ce pas là un effet de la justice immanente ? D.H.
Un professeur chrétien d’un établissement d’enseignement secondaire a fait l’objet de fausses accusations de blasphème de la part d’un élève et d’un certain nombre de collègues musulmans par antipathie, vengeance et haine envers les chrétiens. Contraint à quitter son poste et à se cacher, il a fait recours devant le Tribunal mais, dans une sentence laconique, le juge de première instance l’a invité à « quitter le pays ». Les faits en question ont été relatés à l’Agence Fides par des sources appartenant à la communauté chrétienne au Punjab qui demandent à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité. L’histoire – explique la source de Fides – est emblématique et donne une idée des conditions de violence et de discrimination que doivent affronter quotidiennement les minorités religieuses, portant à nouveau l’attention sur les abus de ce qu’il est convenu d’appeler « loi sur le blasphème » utilisée pour frapper les chrétiens.
Le cas de Javed Masih [pseudonyme] s’est vérifié au cours de ces derniers jours dans une ville du Punjab que Fides préfère ne pas mentionner, vus les risques encourus par l’homme : traqué par les extrémistes, il pourrait être lynché d’un moment à l’autre et se trouve donc contraint de se cacher. Javed a 40 ans, il est marié et père de trois enfants. Sa vie est désormais bouleversée et ruinée et, ainsi que le remarquent les sources de Fides, il sera obligé de s’en reconstruire une ailleurs, le cas échéant en changeant d’identité.
Javed enseignait dans un lycée public fréquenté principalement par des élèves musulmans. L’un d’entre eux, repris plusieurs fois par Javed pour des motifs scolaires, s’est adressé à d’autres enseignants musulmans. Ils ont organisé ensemble un complot visant à discréditer et à chasser Javed. Pour ce faire, ils ont brûlé un certain nombre de pages du Coran, accusant Javed de ce geste blasphème. Depuis ce jour, Javed a été contraint à démissionner, continuant à faire l’objet d’injures et de menaces toujours plus lourdes, y compris à son domicile. Vu les risques encourus, il a déménagé avec sa famille dans une localité tenue secrète.
Toutefois, ayant confiance dans la justice pakistanaise, Javed a voulu présenter un recours devant le Tribunal de première instance afin de prouver son innocence. Des sources de Fides racontent l’issue négative du recours : « Non seulement le tribunal ne l’a pas disculpé, non seulement il n’a pas émis une ordonnance pour bloquer les actions des extrémistes, mais il lui a vivement conseillé de quitter le pays. Ce qui est aberrant de la part d’un organe qui devrait représenter la Justice au Pakistan. C’est la preuve de l’impuissance du système qui est incapable de défendre les droits des minorités religieuses. C’est la preuve également de la sujétion des Cours aux groupes fondamentalistes islamiques. C’est enfin la preuve de la responsabilité de l’Etat en ce qui concerne la persécution des chrétiens innocents pour lesquels la justice demeure seulement un mirage »
Source : Agence Fides
Remerçions le Seigneur qu’il soit seulement “invité” à quitter son pays.
La France a dépensé 1,6 millions d’euros par jour en moyenne en Lybie depuis mars pour y installer un régime qui y appliquera la charia, alors nous aussi nous l’aurons aussi bientot on est peut-etre dans le même bain
Je me demande si c’est une façon de suggérer à ce malheureux professeur de répondre à l’invitation du gouvernement indien qui proposait tout récemment d’accueillir les minorités persécutées du Pakistan (les bons apôtres!)
Les tribunaux pakistanais auraient-ils pour consigne d'”adoucir” les condamnations afin de se débarrasser des chrétiens en comptant sur les copains de l’Orissa pour faire le sale boulot..
Mais que le gouvernement pakistanais soit paralysé par la peur et impuissant en effet face aux islamistes,c’est ce que ne se font pas faute de dire de nombreux pakistanais, dont l’évêque de Faisalabad, Monseigneur Joseph Kouts, grand ami de Shabbaz Bhatti
Bonjour,
Je ne vais pas réagir sur le traitement ignoble qui a été réservé à ce professeur, mais bien sur la façon dont vous l’abordez.
Vous dites que vous approuveriez l’application de la sharia pour peu qu’elle ne s’applique qu’aux musulmans. C’est là une énormité qui me surprend de votre part. La sharia est un enfermement du quotidien dont souffrent la majorité des musulmans – et particulièrement les femmes. Comment un catholique pourrait-il souhaiter les condamner à cela ?
Plus encore, Vous êtes bien placés pour savoir que ces musulmans soumis à la sharia se verront immédiatement condamnés à mort s’il leur venait la grâce de se tourner vers le Christ…
Enfin, malgré que j’ai, comme vous, le sentiment qu’il y a des corrections qui se perdent, la foi que nous partageons ne me semble pas encline à accepter l’amputation des voleurs pas plus que la lapidation des femmes adultères.
Pour ces raisons, j’espère que votre phrase a dépassé votre pensée, sous le coup d’une légitime émotion.
Bien cordialement,
K.
Il faut parfois me lire “cum grano salis” (au second degré si vous préférez). Si j’écris un jour : « Je suis mort de rire », n’en déduisez pas que je suis trépassé…
@ cher administrateur,
il est vrai que le second degré peut être une arme du discours et/ou une sorte de gardien contre le chagrin, la colère, le doute.
MAIS dès mes premières réactions sur ce site, j’ai constaté que telle ou telle personne étaient par nature imperméables à l’humour, noir en l’occurence, et à l’ironie, souvent grinçante. Et puis, face à l’actualité affligeante et débordante, on a soi-même un jour les zigomatiques qui se crispent en rictus de mauvais aloi…
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C’est dommage pour votre tentative de second degré, d’autant que les tribunaux eux-mêmes, qui ont connu dans l’Histoire la présence de certains grands juristes intelligents, cultivés, éclairés, protecteurs des arts etc se feraient maintenant avec unanimité un plaisir pervers de s’attacher à la lecture “rase-mottes”…