La scandaleuse pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu, après avoir suscité une grande et légitime vague de protestation en France, était donnée à Milan, en Italie, du 24 au 28 janvier dernier. Nos frères italiens se sont, eux aussi, mobilisés, contre cette production scénographique attentatoire à la dignité du sentiment chrétien et à l’image de Notre-Seigneur. Grâce à l’initiative du Comitato San Carlo Borromeo et de son opération « Basta Cristianofobia », de nombreux Milanais (plus de 300 selon les organisateurs) se sont réunis devant le théâtre où se donnait cette pièce scandaleuse, pour prier un rosaire de réparation publique. Un grand bravo à nos courageux frères transalpins…
Daniel Hamiche
Source : Basta Cristianofobia
Une nouvelle réconfortante..cela fait deux avec la précédente.
Il y a tout de même aussi de quoi soutenir l’espérance!
Je suis du Canada et je suis moi aussi Contre la “pièce” de Castellucci,c’est de la diffamation
Puisqu’on parle du loup…
Parmi les soixante-et-onze catholiques appelés à comparaître au tribunal suite à ces protestations en France, les neuf auteurs des jets d’oeufs et d’huile de vidange ont été jugés en référé le 15 février à Paris. Trois d’entre eux ont été relaxés, les six autres condamnés à une amende délictuelle de 300 €… pour un délit que presque aucun n’a commis. En effet, lancer un projectile sur un policier est un délit, mais le lancer sur des spectateurs n’est passible que d’une contravention… et que dire de ceux qui n’ont touché qu’une porte du théâtre ou le bitume de la chaussée ?
Les deux jeunes gens qui étaient perchés sur la façade du théâtre doivent verser chacun 400 € de dommages et intérêts supplémentaires à deux policiers disant avoir été touchés par mégarde. Habitués qu’ils sont aux pavés, aux cocktails molotov et aux tirs de mortiers, on comprend quel préjudice moral a pu leur causer un oeuf volant à basse altitude…
La nuit des évènements, lors de la (remarquablement longue) garde à vue, les policiers, déjà embarrassés d’avoir des prisonniers arrêtés pour un tel motif, n’avaient rien contre eux puisque les quelques spectateurs touchés n’avaient pas porté plainte. Ils ont dû inventer des “victimes” policières pour satisfaire aux pressions de la mairie.
Le parquet, sous pression aussi, a tout de même proposé trois relaxes et des peines légères en raison de la “propagande” qui ne manquerait pas d’être faite autour des conclusions du procès.
Le juge, résolument hostile, a accompli le tour de force de condamner six personnes sans parvenir, en cinq pages de justifications, à exposer le motif précis de la condamnation. On hésite, à la lecture, entre “le risque de toucher un policier” (toute dernière innovation du droit français sans doute) et “l’oppression du droit culturel des spectateurs” (qui n’était pas l’objet du jugement).
Antichristianisme d’Etat ? Une vieille tradition révolutionnaire française !