Serait-ce aussi une réponse indirecte d’al-Azhar au « J’accuse » du Père Henri Boulad ? En tout cas, le communiqué de l’institution universitaire sunnite pourra apparaître comme un bel exercice de taqîya…
L’Université d’al-Azhar, le principal centre académique de l’islam sunnite, rejette vigoureusement les critiques et attaques reçues au cours de ces derniers jours de la part d’hommes politiques et d’intellectuels égyptiens, qui montrent du doigt les programmes de ses cours d’enseignement, les accusant de proximité avec les idéologies aberrantes adoptées par le terrorisme djihadiste. Dans un communiqué officiel diffusé le 18 avril, le Conseil suprême des chercheurs d’al-Azhar a voulu réaffirmer noir sur blanc que « la charia interdit toute attaque contre des êtres humains, quelle que soit leur religion et leur credo » et que l’islam oblige également les musulmans à protéger tous les lieux de culte et à traiter avec bienveillance les non musulmans. En ce qui concerne les accusations plus détaillées concernant les programmes d’enseignement de l’Université sunnite, le communiqué des “sages” tient à faire remarquer que « les programmes d’al-Azhar sont les seuls qui enseignent l’islam de manière appropriée, favorisant la paix et la coexistence pacifique entre musulmans et non musulmans, comme en témoignent des millions de diplômés qui ont été et continuent à être des avocats de paix et de fraternité ». Présenter l’enseignement imparti à al-Azhar comme une incitation au terrorisme – peut-on lire dans le communiqué parvenu à l’Agence Fides – représente « une déformation de l’histoire de l’Égypte et une trahison vis-à-vis des consciences des égyptiens ». Les déclarations des chercheurs d’al-Azhar ont suscité de nouvelles critiques de la part d’intellectuels tels que l’écrivain Khaled Montasser, qui a qualifié le communiqué de « dernier clou mis au cercueil de l’État de droit en Égypte » alors que, de son côté, l’intellectuel copte Naguib Gabriel, responsable de l’Union égyptienne pour les droits fondamentaux, a noté que le problème des programmes d’enseignement ne concerne pas seulement les cours impartis à al-Azhar mais également les livres et les cours relatifs à l’étude de la langue arabe, qui contraignent également les étudiants non musulmans à mémoriser des versets du coran et des dictons [hadiths] du prophète Mahomet. Peut-être également en réponse à la série de critiques reçues, l’Université d’al-Azhar a intensifié ces jours derniers ses condamnations des violences subies par les chrétiens en Égypte, alors que s’approche la Conférence internationale de paix convoquée au Caire par cette même institution pour le 28 avril prochain, laquelle verra la participation du Pape François et du Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier.
Source : Agence Fides, 20 avril
Les non musulmans sont de toutes façon des canars sauvages à suprimer
« la charia interdit toute attaque contre des êtres humains, quelle que soit leur religion et leur credo » . Propos démentis par la réalité. Majoritaires jusqu’au 14ème siècle, les coptes qui sont le 1ers habitants de l’Égypte, sont devenus des citoyens de seconde zone dans leur propre pays. Au train où vont les choses, les spécialistes estiment qu’ils auront disparu d’ici la fin de ce siècle.
Ah oui un splendide exemple de taqyia !!
Dieu veut que cette religion disparaisse parce qu’elle va contre sa volonté et contre le message du Christ qui ne voulait que la paix entre tous les humains. Dieu punit tous ceux qui appliquent les préceptes de cette religion qui ne peut être que celle du mal.
Il faut savoir que tous ces terroristes qui croient aller au paradis après leurs méfaits, sont envoyés dans les limbes rejoindre Mahomet. MOJEMA
Il serait extrêmement opportun de poser la question au Souverain Pontife lors de son prochain voyage en Egypte et surtout de connaître sa réponse !
Mais François sait-il seulement que ce mot existe et de quelle réalité il rend compte, quand on voit sa mine réjouie de ravi de la crèche, dans une vidéo accessible sur KTO TV, lors de son récent pèlerinage à la Mosquée bleue de Constantinople devenue Istanbul ?