J’ai déjà traité de l’acte de vandalisme commis par une musulmane dans l’église de Rennes-le-Château (voir ici et là) et la date du procès était connue depuis mai dernier. La Dépêche la rappelle hier sans rajouter grand-chose au plan de l’information sur les faits incriminés. La seule chose remarquable dans cet article est de gommer l’appartenance et la motivation religieuse de cette « touriste » (?) dont aucun média n’a révélé l’identité. Un morceau d’anthologie… J’en faisais ce matin la remarque à l’aimable lecteur qui m’a signalé cet article : très bientôt la France comptera plus de dhimmis que de musulmans !
Le 23 avril dernier, une « touriste » femme [pourquoi préciser « femme » puisque l’on parle « d’une “touriste” » ? Comment, en outre, la qualifier de « touriste » puisqu’elle est née à Quillan, à 15 km de Rennes-le-Château ?], la tête et le visage dissimulés, avait pénétré dans l’église de Rennes-le-Château puis elle s’était jetée avec une hâche [lire hache] sur la statue d’Asmodé [lire Asmodée]. C’est le 8 septembre prochain qu’une Ariégeoise d’une trentaine d’années comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour répondre des faits de « dégradation d’un effectif [lire édifice] affecté au culte ». Un procès qui fait suite aux événements du 23 avril dernier. En ce jour d’élection présidentielle, la trentenaire, un voile sur la tête et le visage dissimulé par un masque vénitien, fait irruption dans l’église Sainte-Marie-Madeleine. C’est avec une hache qu’elle s’en prend alors à Asmodée, une statue représentant un diable ailé, décapité et privé de ses bras. Un acte suivi d’une folle déclaration [pourquoi ce qualificatif de folle, puisque la vandale a été reconnue saine d’esprit au moment des faits ?] : « Aujourd’hui, ici, c’est un jour d’élection présidentielle, pendant qu’en Syrie, l’Occident bombarde et tue des enfants ! Vous êtes tous des mécréants ! Mon mari est là-bas. » Placée en garde à vue avant de rallier le service psy de l’hôpital de Limoux, la native de Quillan avait finalement été déférée devant le parquet, qui n’avait pas retenu « d’abolition de son discernement ». Et, la plaçant sous contrôle judiciaire, a donc décidé de son renvoi en correctionnelle, avec interdiction de se rendre sur les lieux où a été commis son forfait. Une église Sainte-Marie-Madeleine où, quelques jours après le procès, devraient enfin débuter les travaux de restauration de la statue en terre cuite ainsi que d’un bas-relief situé sous l’autel. C’est le sens de l’avis d’appel public à la concurrence ouvert par la municipalité de Rennes-le-Château. La commune programme ainsi le début des travaux mi-septembre, avec l’ambition de retrouver une statue flambant neuve en décembre. Un objectif justifié par l’importance du site, précise la municipalité : « Cette statue et le bas-relief font partie du décor réalisé à la fin du XIXe siècle sous l’impulsion et la commande de l’abbé Saunière, mécène de son église. Les décors intérieurs de cette église sont en effet, en raison de leur originalité, l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques. » Participant à la légende de ce village, riche depuis le printemps dernier d’un nouvel épisode.
Source : La Dépêche, 27 juillet (merci J. F. R. de ce signalement)
Inutile d’épiloguer davantage…
Mais, d’un autre point de vue, quand, en plus des fautes et de l’inculture, on se répète autant sans savoir faire un résumé digne de ce nom (trentaine, trentenaire…), il n’est plus besoin de se demander à quelle école sont formés nos brillants journaleux.
Et non contents de cacher la vérité, ils osent en plus changer le sens des mots : c’est vrai qu’un tel acte est aussi riche pour la légende que bien de nos “amis” sont de véritables richesses pour la France.