Quand ce ne sont pas les cloches des églises qui sont importunes, ce sont les croix des cimetières qui le deviennent. Yvan Mougel, conseiller municipal de Bernes-sur-Oise (Val d’Oise), retraité de 69 ans d’un Établissement public de coopération intercommunale, s’est lancé dans une sorte de “contre-croisade” affligeante…
De quand la croix du cimetière de Bernes-sur-Oise date-t-elle ? C’est une question sur laquelle a été appelé à se pencher le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. La juridiction examinait le recours déposé par Yvan Mougel, conseiller municipal de la ville. Pour l’élu, la présence de ce signe religieux dans l’allée centrale du cimetière, construit bien après 1905 puisque rebâtit après la Seconde Guerre mondiale, est contraire à la loi de séparation des Églises et de l’État et celle de novembre 1887 sur la liberté des funérailles. L’affaire, jugée recevable, a été mise en délibéré à ce jeudi [28 mars]. « Je demande juste à ce que l’on respecte la législation. Si une municipalité ne le fait pas, comment on demande aux gens de le faire ? On doit montrer l’exemple, sinon c’est l’anarchie », affirme Yvan Mougel, ancien maire adjoint, désormais élu indépendant.
L’affaire remonte au conseil municipal du 14 décembre 2017. À l’ordre du jour figurait alors la modification du règlement du cimetière. « J’ai demandé que la croix soit enlevée car le cimetière est soumis au principe de neutralité. Sur une tombe, cela ne pose aucuns soucis car c’est privé, c’est une concession. Pas les allées. Mais le maire m’a opposé une fin de non-recevoir et a répondu : chacun peut saisir le tribunal administratif. C’était donc un devoir de le faire », assure-t-il. D’autant que pour ce Bernois de longue date, cette croix ne présente aucun caractère historique ou architectural. « Si encore elle était en vieille pierre, je comprendrais l’intérêt, mais là tout montre qu’elle ne vient pas de l’ancien cimetière. Ça n’a aucun sens », assure l’élu, qui l’estime daté [e] « au mieux de 1945 ». Car le problème à trancher est bien celui de l’âge de cette croix. Comme le rappelle la mairie, la commune, a été presque entièrement rasée par les bombardements entre 1943 et 1945. « On a donc plus aucune preuve, aucune archive », souligne le maire (SE), Jean-Noël Poutrel.
Source : Le Parisien, 17 mars 2019 (merci C. B. pour ce signalement)
Il y a toujours un con qui se lève tout les matins.
Rasons donc tous les lieux où existent des croix, comme cela les reconstruire sera interdit!
On se demande pourquoi certains s’épuisent et se ruinent à reconstruire certaines choses à l’identique…
Il est ancien maire adjoint, il veut reconquérir son poste. Ce sera chose faite aux prochaines élections: les musulmans voteront en masse pour lui, car comment expliquer que pendant sa vie entière, cet anticlérical a “supporté” la croix sans procès. que n’a-t-il fait son procès lorsqu’il était adjoint au maire puisque d’après lui il l’a exercé dans l’illégalité