Le quotidien Le Parisien a rendu compte, après l’Observatoire de la christianophobie, du grave incident survenu dans l’église Sainte-Croix de Quincy-sous-Sénart. On y apprend que l’agresseuse après avoir menacé un fidèle présent à la messe, a frappé une paroissienne qui tentait de s’interposer. Le journal n’en dit pas plus sur les motifs de cette agression sinon qu’ils ne seraient pas « d’ordre religieux », mais rapporte que cette personne n’en était pas à sa première perturbation dans l’église.
Ce dimanche, à Quincy-sous-Sénart, la violence a fait irruption en pleine messe dominicale. Alors que la cérémonie débute à l’église Sainte-Croix, vers 11 heures, une dispute éclate entre une habitante de la commune et le paroissien. Dans l’enceinte de l’édifice, une femme tente d’agresser physiquement l’homme de foi à l’aide d’une barre de fer. Plusieurs fidèles tentent de s’interposer. L’une d’entre elles reçoit alors un coup de barre de fer à la tête. L’agresseuse a ensuite été maîtrisée par d’autres fidèles, qui ont appelé la police. Elle a été interpellée et placée en garde à vue au commissariat de Brunoy. Tandis que la victime, blessée, a été prise en charge par les pompiers et transportée à l’hôpital Claude Gallien, tout proche. Le motif de l’agression reste pour l’heure inconnu. Mais il ne serait pas d’ordre religieux. L’auteure, majeure, est connue des autorités locales pour des « soucis psychologiques », confie une source proche de l’enquête. Sa garde à vue a d’ailleurs été levée pour être hospitalisée d’office dans un hôpital psychiatrique. Selon certains habitants, elle perturberait la messe depuis plusieurs semaines. Sur son profil Facebook, la maire de Quincy-sous-Sénart, Christine Garnier (DVD), confirme les faits, ajoutant que la mise en cause était « connue des services de police ». Elle s’est rendue sur place au moment de l’agression, prévenue par un habitant.
Source : Le Parisien, 9 février 2020 (18 h 35 et 19 h 27).