Et ce n’est pas la première fois que les vitraux de l’église Saint-Laurent sont pris pour cible… Pierre Gillain, trésorier de la fabrique d’église, est excédé et vient de la lancer un appel à témoin « afin de retrouver les personnes responsables. On va les retrouver, on a des pistes, et on compte bien leur présenter la facture. »
Tout a commencé il y a quatre ans. À chaque congé scolaire, à des périodes difficilement évaluables, on se retrouve avec des vitres cassées. Mardi dernier, on a remis ça. Nous traversons une période de congés forcés et certains s’ennuient, ne savent pas quoi faire, alors ils jettent des cailloux sur les vitres de l’église avant de s’enfuir. C’est de la lâcheté terrible. Le problème est que l’endroit est isolé. On a déjà placé une barrière qui empêche les voitures de se parquer autour de l’église mais ce n’est pas suffisant […] Il faut savoir que ce sont des vitres d’une certaine épaisseur dont le coût est élevé. Depuis quatre ans, le montant des factures a dépassé les 16 000 €, à charge de la fabrique d’église. Ce qui impacte aussi le budget communal puisque cela se traduit dans nos comptes et les subsides que l’on reçoit de la Commune. On a déjà songé à placer des grillages de protection mais cela représenterait un trop gros budget.
Source : L’Avenir, 21 mars 2020.
Pratiquement tous les vitraux des églises en France sont protégés par des grillages (ce n’est pas très beau mais c’est efficaces