La Hongrie se singularise en Europe pour son engagement sans pareil en matière de défense des chrétiens persécutés. Ce valeureux pays est de nouveau l’hôte de la deuxième Conférence internationale sur la persécution des chrétiens, qui se tient cette semaine, du 26 au 28 novembre, à Budapest. Par rapport à la première qui s’était tenue en 2017, le nombre des participants réunis cette année a plus que doublé avec 650 participants : patriarches, cardinaux, responsables chrétiens et politiques sont réunis.
Dans son allocution prononcée lors de l’ouverture de la conférence, hier mardi 26 novembre, Tristan Azbel, secrétaire d’État hongrois pour l’Aide aux chrétiens persécutés – autre noble exception hongroise car un tel secrétariat n’a d’équivalent dans aucun autre pays européen –, a déclaré : « Nous avons 245 millions de raisons d’être ici. C’est le nombre des personnes qui sont quotidiennement persécutées à cause de leur foi chrétienne ». Mgr Bashar Warda, archevêque chaldéen catholique d’Erbil (Irak), a déclaré : « Je souhaiterais demander aux responsables européens de se rendre compte que si les chrétiens sont persécutés, c’est parce que leur voix est toujours faible. La Hongrie et la Pologne ont fait ce qu’il faut en disant clairement et à haute voix : les chrétiens sont persécutés ».
Le Premier ministre Victor Orban a prononcé le discours d’ouverture, où il a dit notamment : « Les Hongrois estiment que les valeurs chrétiennes conduisent à la paix et au bonheur et c’est pourquoi notre Constitution stipule que la protection du christianisme constitue une obligation pour l’État hongrois, et cela nous oblige à protéger les communautés chrétiennes partout où elles souffrent de persécution dans le monde ». Une lettre du Président Donald Trump également été lue à l’assemblée.
Source : Catholic News Agency, 26 novembre 2019.
Bénies soient la Hongrie et la Pologne !
Qui représentait l’Eglise de France ?. . .
@Jean-Pierre DELMAU
À ma connaissance pas de représentant de la Conférence des évêques de France, mais Selon mes informations, le seul Français présent à titre officiel à cette conférence, est Pierre Sabatié-Garat président de L’Œuvre d’Orient.