Au moins trente-neuf chrétiens, selon le gouvernement – certains évoquent cinquante victimes –, ont été tués le 25 janvier dernier, sur le marché de la ville de Silgadji (département de Tongomayel, province du Soum, région du Sahel). Les djihadistes sont arrivés sur des motos et ont menacé de tuer tous ceux qui ne se convertiraient pas à l’islam. Ils ont séparé la population en deux groupes : les femmes et les hommes, et ont fait un carnage de ces derniers. La ville de Silgadji avait été le théâtre, en avril 2019, d’un premier raid meurtrier de Boko Haram au Burkina Faso : il avait coûté la mort à un pasteur protestant, à son fils et à quatre membres de la congrégation.
Source : Barnabas Fund, 3 février 2020.
N’y a t il pas un moyen d’arrêter ces massacres barbares de chrétiens ? on a toujours l’impression d’être mis devant le fait accompli en toute impunité.
Mais quelle horreur et personne n’en parle dans les médias !
Je l’ai déjà écrit dans ce blogue, tous les morts ne se valent pas .
Et les morts chrétiens – noirs de surcroît – ne sont pas assez “vendeurs” pour qu’on s’y attarde. L’injustice s’ajoute à l’abomination.
Seigneur aie pitié de cette communauté de Silgadji , de ces familles endeuillées et privées de ressources. Comment vont-elles survivre à ces atrocités ?
Se préoccuper des persécutés est une charge écrasante, Seigneur, nous ne savons plus quoi te dire ni te demander . Pourquoi tous nos ennemis sont-ils si déchaînés ? Pourquoi laisses-Tu faire ? Seigneur mets leurs moto en panne, brise leurs couteaux et leurs bras, enraye leurs armes. Foudroie-les sur place comme tu as fait à Uzza , pourtant bien moins coupable à nos yeux (2 Samuel 6,7) .
Nous n’avons que Toi vers qui nous tourner pour crier notre détresse , Toi et Ta parole :
“Jusques à quand, ô Seigneur, m’oublieras-tu sans cesse ?
Jusques à quand seras-tu loin de moi ?
Jusqu’à quand me mettrai-je en souci,
le chagrin au cœur à longueur de journée ?
Jusques à quand mon ennemi aura-t-il le dessus ?”
Psaume 13, 1-2