Des dizaines de militants de Boko Haram ont attaqué une église protestante le 6 novembre dernier, vers 23 h, dans la ville de Moskota dans l’extrême nord du Cameroun. Un pasteur retraité, David Mokoni, a été tué dans l’assaut ainsi qu’un jeune chrétien sourd. Un troisième chrétien, atteint par une balle dans la jambe, a été hospitalisé. L’église a été pillée.
Source : Barnabas Fund, 15 novembre 2019.
Seigneur, aie pitié !
Devant tant d’horreur on a bien envie de faire appel aux psaumes d’imprécation contre nos ennemis, qui sont aussi les tiens Seigneur.
Seigneur tu as le pouvoir de faire cesser ces abominations, nous t’en supplions, interviens ! Garde nos frères et sœurs de ces crimes horribles.
Et console-les maintenant de ces pertes irréparables.
Mais selon le modèle que Jésus nous a donné, nous te prions aussi pour ces assassins. « Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi’. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent » (Matt. 5:43-44).
Et plus tard Pierre nous encouragera lorsque nous serons dans la souffrance
« Car c’est à cela [= la souffrance] que vous avez été appelés ; car aussi Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, ‘lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude’ ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas d’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas » (1 Pierre 2:21-23).
C’est bien de prier le Seigneur mais il n’est pas interdit non plus de se défendre comme par exemple les chrétiens d’Orient qui ont fini par prendre les armes face à l’hécatombe de leurs frères massacrés. La Bible interdit d’assassiner mais pas de défendre sa famille, sa tribu, sa religion ou son pays y compris par les armes. On ne discute pas avec des fauves enragés qui ont juré votre perte.
Mais vous devriez donner l’exemple en allant prêcher sur le théâtre des opérations comme on dit car c’est au pied du mur qu’on voit le maçon,