L’Administration d’État pour les affaires religieuses – également connue sous le nom de Bureau des affaires religieuses – a diffusée, le 10 septembre dernier, un projet de réglementation de l’Internet religieux et donc chrétien. Ce projet est soumis aux remarques des opérateurs sur Internet, dont le gouvernement attend les réponses jusqu’au 9 octobre prochain. De l’avis de nombreux opérateurs, c’est un projet d’étranglement global de l’Internet chrétien. Tout demandeur institutionnel ou personnel d’ouverture d’un site, d’un blogue ou d’un service sur Internet, serait soumis à de stricts critères comme, par exemple, résider en Chine ou être de nationalité chinoise, le demandeur (particulier ou représentant d’une entreprise) devra avoir un casier judiciaire vide et n’avoir enfreint aucune disposition ou règlement relatifs aux religions. Préalablement, les demandeurs d’ouverture d’un service internet, religieux ou pas, s’adressaient directement à l’administration chargée de l’Internet en Chine. Dans ce projet, les noms de sites ne pourront plus contenir des mots comme « catholique », « chrétien », ni les noms de groupes ou communautés religieux. « Ces mesures, auxquelles viennent de s’ajouter la récente suppression d’églises à la maison, révèlent que les autorités entendent supprimer toute possibilité pour les églises à la maison de publier des informations alors que l’Internet est le moyen principal qu’ont ces églises pour prêcher », a commenté Ying Fuk-tsang, directeur du département de théologie de l’Université chinoise de Hong Kong.
Source : UCANews, 19 septembre
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