Le journal télévisé de France 3 Bourgogne-Franche-Comté d’hier 9 février, a consacré un sujet à la profanation de l’église Notre-Dame de Dijon (Côte-d’Or), au cours duquel le Père Émmanuel Pic, curé de la paroisse, signale que ce n’est pas la première fois qu’on s’en prend à cette église : « À Notre-Dame, nous avons déjà été la cible d’actes de malveillance. Il y a eu il y a six mois à peu près un départ d’incendie dans une chapelle. Et puis, il y a à peu près trois semaines, une agression qui s’est passée dans la sacristie. »
Source : France 3, 9 février 2019.
Je suis abasourdie, même si ça fait longtemps que j’ai pris mes distances avec les représentants de “l’Eglise qui s’inspire du dernier concile”.
Il m’est insupportable que ce prêtre ne dénonce qu’une attaque sur des “symboles”.
L’Hostie consacrée au corps et au sang de Notre Seigneur , ce ne serait pour lui qu’un symbole ? pas une réalité ? ce ne serait pas Vérité ?
Non, mon père, ce qui a été répandu par terre, et piétiné, ce n’est pas un symbole, une image, un leurre ! mais c’est encore le Christ lui-même, et toujours pour l’amour de nous !
Ainsi relaté, pour moi, peut-être sans le vouloir, sans en mesurer les conséquences, ce prêtre rajoute une profanation en paroles à une profanation en actes. J’aimerais que cela lui soit dit , qu’il puisse lui aussi, avec moi, en demander pardon à Dieu.
Voici donc ma première réaction. A moins que la totalité de l’ intervention de ce prêtre n’ait pas été retransmise, à moins que ces paroles aient été “accomodées” au religieusement correct du temps ? En ce cas, béni soit ce prêtre et malheur à “France 3”
Martine, je suis bien d’accord avec vous.
Je m’attendais à ce qu’il dise “le corps du Christ dans le Tabernacle”, mais non.
Peut-être a-t-il perdu la foi ?
Ou bien, s’est-il “ramolli” (dans le sens que sa Foi du début a pris du plomb dans l’aile) ?
Dans ce cas, qu’il se replonge dans les hagiographies de grands mystiques canonisés ou non : Padre Pio, Marthe Robin, Yvonne-Aimée de Malestroit, Elisabeth de la Trinité,… pour ne citer que les plus contemporains et faire quelques retraites chez les contemplatifs, ceux qui vivent cloîtrés.
Je vous invite, Martine, à écrire à ce prêtre et à lui faire connaître votre pensée.