L’église Saint-Jacques de Grenoble a été entièrement détruite par un incendie le jeudi 17 janvier 2019. J’ai abondamment traité de cette affaire présentée très rapidement comme un incendie accidentel (voir ici, ici, ici, ici, ici et là). Je n’ai, personnellement, jamais soutenu que l’incendie était criminel – et je n’ai intégré cet incendie ni dans ma synthèse mensuelle de janvier 2019 ni dans la carte générale des méfaits christianophobes en France. Toutefois, j’observe, et je ne suis pas le seul, que plus de trois mois après les faits, l’enquête est toujours en cours, que les assureurs n’ont, par conséquent, pas payé le moindre centime au diocèse propriétaire de cette église construite après la loi dite de “séparation” de 1905, et que les médias se remettent à utiliser le conditionnel…
Source : CNews, 26 avril 2019
Il y a vraiment beaucoup d’églises – de plus en plus – incendiées dont les enquêtes sur les causes du sinistre piétinent, traînent en longueur, des causes jamais élucidées ou cachées au public. Serait-ce dû à une christianophobie ambiante des pouvoirs publics ou à un machiavélisme raffiné des incendiaires pour que les causes ne soient jamais véritablement établies ?
Force est de constater que par exemple concernant l’incendie désormais célèbre de Notre-Dame les causes ne sont toujours pas officiellement révélées au public. Le seront-elles jamais ?
Personne n’a dit dans les heures qui ont suivi que c’était un accident ?