Mike Pompeo, secrétaire d’État (ministre des Affaires étrangères) des États-Unis, a présidé, le 5 février dernier, la première session de l’Alliance internationale pour la liberté religieuse (International Religious Freedom Alliance) dont l’objectif est de travailler à réduire la persécution religieuse dans le monde. Le département d’État a promulgué une liste des « principes » qui guideront ce nouvel organisme international : « le droit d’avoir une foi ou une croyance ou de n’en avoir aucune, et la liberté de changer de religion ». L’organisation entend avoir pour priorité de combattre les lois sur le blasphème, le refus d’enregistrer des groupes religieux ou non religieux et de défendre les personnes qui sont emprisonnées ou persécutées en raison de leur foi ou de leurs croyances. Outre les États-Unis, à l’origine de ce projet, 26 autres pays ont rejoint cette alliance : Albanie, Autriche, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Colombie, Croatie, Tchéquie, Estonie, Gambie, Géorgie, Grèce, Hongrie, Israël, Kosovo, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Sénégal, Slovaquie, Slovénie, Togo, Ukraine et Royaume-Uni. La prochaine réunion de rang ministériel de l’Alliance se tiendra à Varsovie (Pologne) du 14 au 16 juillet prochain.
Sources : Gouvernement des États-Unis, 6 février ; Christianity Today, 7 février
Et la France n’a pas signé ?