Avant-hier, 8 janvier, je signalais un vol commis contre des religieuses à Bangui en Centrafrique, en reprenant en partie une dépêche de l’Agence Fides. Curieusement, dans une dépêche d’hier, Fides revient sur cette affaire :
« Les assaillants étaient des bandits de droit commun, de petits criminels qui cherchaient un butin facile à emporter ». C’est en ces termes que les religieuses comboniennes italiennes résument l’attaque subie par leurs consœurs de la Communauté Foyer de Bangui (Centrafrique) le 5 janvier dernier […] « Nous ne pouvons rien exclure – remarquent-elles – mais, vue la zone dans laquelle se trouve la communauté, nous sommes portées à penser qu’il s’est agi d’un acte de criminalité de droit commun plutôt que d’une vengeance de miliciens et d’anciens miliciens musulmans à l’encontre d’une communauté chrétienne. L’objectif était de s’assurer un butin et non pas de nature religieuse ».
Pourquoi cette redite et cette insistance à préciser que cette violente agression n’était pas de « nature religieuse » alors même qu’elle pourrait bien avoir été perpétrée par « d’anciens miliciens musulmans » ? On peut s’interroger. En tout cas, je m’interroge.
Un vol aux dépens de musulmans commis par des musulmans est un délit qui peut être puni par une main coupée d’après le coran; mais rien n’est prévu, à ma connaissance pour le vol de chrétiens par des musulmans. Ce serait donc une affaire de droit commun pour les chrétiens mais qui ne serait pas un délit vis-à-vis de l’islam pour les musulmans rigoristes