Les derniers attentats antichrétiens perpétrés par des pseudopodes de l’État Islamique au Nigéria (voir ici et là), ont révulsé Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque du diocèse de Sokoto au Nigéria. Il s’en est pris sans ménagement au gouvernement du pays dans un entretien accordé à Aid to the Church in Need (Royaume-Uni). Il convient de saluer son courage et sa franchise…
« La seule différence entre le gouvernement nigérian et Boko Haram, c’est que Boko Haram a des bombes. Le gouvernement utilise tous les niveaux de pouvoir pour assurer la suprématie de l’islam, ce qui donne encore plus de poids à l’idée que cette suprématie peut être obtenue par la violence. Avec la situation qui prévaut au Nigéria, il est difficile de dire quelle base morale est celle du gouvernement pour vaincre Boko Haram. Le gouvernement a créé les conditions pour que Boko Haram se comporte comme il se comporte […] Les chrétiens ont toutes les raisons du monde de se sentir en insécurité, et le sentiment d’être tenu à l’écart de la vie politique est général. Si les principes de notre religion étaient différents, nous serions aujourd’hui en guerre civile. C’est la gloire de notre religion que cela ne se soit pas passé. Il est difficile de prêcher la paix dans un tel contexte. La solution dépend à présent de la manière dont les chrétiens vont décider de réagir. Ils n’utiliseront pas la violence, mais que feront-ils ? ».
Source : Aid to the Church in Need (Royaume-Uni), 3 janvier 2020.
L’évêque risque de payer de sa vie son courage pour avoir dit la vérité.
Quant aux agriculteurs chrétiens du Nigéria, ils devraient avoir des armes à domicile à utiliser en légitime défense devant les attaques meurtrières de ces bandes d’assassins agissant au nom de l’islam.
Les chrétiens ont combattu à Lépante , Charles Martel à Poitiers, Jeanne D’ARC à Orléans