On attendait une réaction officielle des hautes autorités de l’État sur cette vague sans précédent, dans la période contemporaine, de méfaits contre des églises. Elle est enfin arrivée le 13 février par un bref twitt du Premier ministre. Nous ne pouvons que l’en remercier tout en observant que son compte n’est pas complet. En effet, s’il s’agit bien, comme le commente l’AFP, des « dégradations commises […] en France la semaine dernière », il convient de rappeler qu’entre le dimanche 3 et le samedi 9 février, ce sont six églises qui ont été profanées ou vandalisées (une autre église avait été vandalisée le vendredi 1er février et une autre encore le fut le dimanche 10 février)…
Le Premier ministre dénonce les “dégradations” d’églises

En 2015, les archives de la 2e guerre mondiale ont été ouvertes aux chercheurs. Ce sont des milliers de documents entre 1937 et 1945, le service des contrôles techniques, le SCT, qui surveillait les lettres aux PTT et les conversations téléphoniques. Le gouvernement et les Allemands connaissaient les opinions et les désirs des Français. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur ne connait pas l’évolution de la christianophobie, ou la traite légèrement. On ne peut pas mettre les Français sous surveillance comme si nous étions en guerre, mais le gouvernement est garant de la sécurité des Français et de leurs biens