Ces actes ignobles de vandalisme ont été perpétrés dans la nuit du vendredi 13 au dimanche 14 décembre. Une croix a été cassée et le Christ qui l’ornait a disparu. Mais pour Madame le procureur de la République, « Il n’y a aucune notion de profanation ». Répétez après moi : quand on casse des croix, il n’y a pas de profanation !
Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 décembre, des objets ont été dérobés sur une trentaine de tombes du cimetière d’Aron. Des plaques ont été volées et des objets ont été cassés. « Il n’y a aucune notion de profanation », insiste la Procureure de la République, Céline Maigné, qui confirme les vols « dans un but d’accumulation, mais pas de dégradation ». Un geste jugé « inadmissible », « lamentable » par les gens dont des membres de la famille sont enterrés là. « On ne touche pas aux souvenirs », lance Roger Boutilly. La tombe de sa sœur et de ses parents a été victime de ces actes malveillants. « La croix a été cassée et le Christ a disparu. Trois marbres ont aussi été volés. La gendarmerie ne les a pas retrouvés. » […] Une enquête est en cours. Une personne aurait été interpellée. Des objets ont pu être retrouvés.
Source : Actu.fr, 16 décembre 2019.