J’ai signalé, le 24 mars, les cas des deux messes sanctionnées l’une en Savoie et l’autre en Isère, pour contravention aux dispositions sur le confinement, un confinement strictement appliqué partout en France (sauf, semble-t-il en Seine-Saint-Denis et dans quelques autres “territoires perdus de la République”). Ces affaires ont suscité beaucoup de commentaires contradictoires tant sur ce blogue que sur sa page Facebook (plus de 80 commentaires). Je souhaite apporter une nouvelle pièce au dossier en livrant le témoignage d’un des participants à la messe de Saint-Romain-de-Jalonias (Isère). Pour valoir ce que de droit, comme on dit…
« J’étais à la messe de Saint-Romain-de-Jalonias. Nous étions seulement douze avec l’abbé. Les forces de l’ordre nous attendaient au croisement à notre sortie. Nous ne sommes pas allés à l’église habituelle pour le voisinage, nous avons préféré nous rendre chez un fidèle isolé du monde. La cérémonie respectait la loi : tous à 2 m les uns des autres. Nous avons subi des violences et des agressions verbales de deux gendarmes qui nous ont postillonné dessus, sans gants sans masques… Ils nous ont traité de criminels, accusé d’avoir apporté le virus jusqu’à la commune. J’ai alors demandé si j’étais un danger publique vu que je suis routier international et que je passe les frontières… Ce monsieur s’est emporté encore plus… Un seul fidèle à été verbalisé car lui a été le premier à sortir, c’est lui qui est tombé dans la souricière, motif : déplacement non autorisé. Nous autres avons été contrôlés dans la propriété du fidèle, c’est ce qui fait que nous n’étions pas verbalisables. »
Imagine-t-on la même situation à la sortie d’une fête juive orthodoxe ou les participants ont dansé bras sous le bras ?
https://twitter.com/FarahElKhadi/status/1243185961091162113
Poser la question, c’est y répondre. Les catholiques, surtout traditionalistes, sont des cibles de choix pour les gendarmes à qui on demande de fermer les yeux sur les quartiers occupés et certaines communautés.
Quel dommage qu’on ne soit pas aussi strict à Paris: mercredi, une mère sort de son triplex pour balayer ses escaliers, ce qui est bien sûr indispensable, et même vital; samedi, elle recommence, arrange les pots de fleurs qui longent cet escalier, nettoie ses vitres extérieures, tout cela dans le passage, évidemment…
Quoi de plus naturel alors que, jeudi, elle soit sortie plusieurs heures dans l’après-midi, pour s’installer au soleil dans le passage, avec ses deux fillettes, et soient rejointes par une amie en fauteuil roulant qui leur rend parfois visite ?
Pour compléter le tout, la terre tournant, elles ont fini sur les escaliers du 4e triplex sans vergogne et encore moins de honte, afin de continuer à profiter du soleil plus longtemps… jusqu’à quelques minutes seulement avant que le gardien ne sorte les poubelles…
Je n’invite évidemment pas à la désobéissance, bien au contraire, puisque cela fait 5 jours que je ne suis pas sorti, MAIS j’espère pour ces gendarmes qu’ils ne seront jamais mutés à Lunel (Hérault).
Ils risqueraient “quelques” désagréables surprises!
Et j’espère aussi que le “libre” penseur ou laïcard, aussi haineux l’un que l’autre, vraisemblablement à l’origine de ce contrôle (le contraire m’étonnerait beaucoup!) aura bien pu savourer sa petite action dogmatique.
Puisse-t-il quand même échapper au fléau!
Lamentable… inconscients et provocateurs !
Qui ? Les gendarmes qui vont contrôler jusque dans une propriété privée. (Violation de domicile ou procédure nouvelle et cachée ? )
En quoi les participants à une messe privée, rassemblant moins de 20 personnes sont-ils provocateurs ? Dans le texte c’est permis. Sur le terrain c’est la persécution sans risque de retour de bâton ou de rebiffade.
Inconscients ? Pour imposer le Covid 19. ? Sans doute pas : distance de 2 m =2 fois le 1 m imposé et. si l’un d’eux avait un problème de santé il n’aurait pas risqué de contaminer les autres.
Et puis vous n’étiez pas sur place….
Ou alors vous êtes du côté du manche de la cognée. ?