Il faut, en effet, avoir un bien mauvais esprit pour donner pour nom à son enseigne de restauration rapide à base de poissons, Père et Fish ! C’est ce que n’ont pas craint de faire quatre « diplômés d’une grande école de commerce » – lauréats du challenge Pépite France 2017 lors du Salon des entrepreneurs pour leur “concept” – en nommant leur restaurant parisien. Comme les canailleries arrivent souvent par paire, le journal gratuit, mais point gracieux, 20 Minutes en rajoute une petite couche dans l’article faisant de la retape pour ce restaurant, en titrant sa notice publicitaire « Au nom du Père, du Fish… ». Lamentable ! (Merci M. F. A. pour ce signalement).
Père et Fish et mauvais esprit…

Daniel Hamiche
Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.
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Que voulez vous attendre d’un (journal) comme 20 minutes?
Peut-être ont-ils prévus de rétablir le poisson le vendredi, en fait?
Quoi qu’il en soit, vu l’immense innovation gastronomique , ils ne pouvaient pas se contenter d’une simple enseigne de “Fish & chips” pour appâter les bobos!
Et, vu le prix minimum de 12 € indiqué par “20 minutes”, remplacer les chips par “cheap” aurait été de la publicité mensongère…
(Cheap = bon marché).
Cela n’empêche pas leur “humour” d’être de mauvais goût (autre sens de cheap, comme a cheap joke = blague de mauvais goût).
Il ne faut pas voir de christianophobie à tout va : les vieilles enseignes citaient souvent “Dupont Père & Fils”.
Dans le cas présent, je n’y vois qu’un simple jeu de mots.
Le titre de l’article est scandaleux et de mauvais goût. L’enseigne en elle-même… Je n’y vois pas tellement de christianophobie ou de volonté de moquerie : un nombre incalculable d’entreprises sont “machin père et fils”, et ici ils ont transformé en “père et fish” : cela peut être un simple jeu de mots innocent par rapport à ce que l’on a (ou avait) coutume de voir.
Je fais peut-être un peu l’avocat du diable mais je n’y vois pas de volonté de nuire.