Le gymnase de l’ancien lycée technique catholique Jeanne-Bernard de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) est squatté depuis août 2018 par des migrants. En mars dernier, on en ignorait toujours le nombre : 200, 250, 300, voire peut-être 600 ? Aucune liste n’a été dressée par les “collectifs” ou par la préfecture… La situation étant devenue incontrôlable et dangereuse, le diocèse a fait appel à la justice pour qu’un terme soit mis à cette occupation et qu’une solution décente soit trouvée, tout en acceptant d’héberger 70 de ces migrants dans des locaux adaptés lui appartenant. Le tribunal d’instance de Nantes a tranché le jeudi 28 mars en ordonnant l’évacuation des personnes qui occupent « sans droit, ni titre » le gymnase, ordre assorti d’un délai de deux mois. La date butoir approchant, les “collectifs” viennent de se rappeler à l’attention des pouvoirs publics, comme l’a signalé hier Breizh Info…
Environ 200 migrants, discrètement encadrés par quelques membres d’associations, ont manifesté à Nantes dans l’après-midi du 30 avril. Ils venaient du gymnase Jeanne-Bernard, à Saint-Herblain. L’établissement est squatté depuis la fin de l’été dernier. Sur demande de son propriétaire, le Diocèse de Nantes, ils ont été condamnés à l’évacuer au plus tard le 9 juin. Et ils réclament un logement de remplacement. Clairement, leur infiltration sur le territoire français ne leur a pas apporté ce que leur avaient promis les passeurs. Des touristes plantés par leur tour-operator s’adressent à leur consulat pour se faire rapatrier ; ici, les victimes demandent à la France de tenir les promesses faites par des trafiquants d’hommes. Une demande insistante : pendant plus de deux heures, les manifestants ont bloqué la place du Pont-Morand puis les lignes de tramway avant de regagner leur gîte d’occasion vers l’heure du dîner […]
Source : Breizh Info, 1er mai 2019.