Le nom de l’église n’est pas précisé. Il existe quatre églises catholiques au Blanc-Mesnil.
«Il nous a sauvés d’un carnage.» Les fidèles de l’église du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et le service d’ordre de ce lieu de culte qui peut accueillir près d’un millier de personnes lors des grandes fêtes ont chaleureusement remercié Yves (le prénom a été changé). Ce dimanche matin, peu après 7 heures, alors qu’il venait de fermer la discothèque où un anniversaire était célébré, Yves, portier ou physionomiste depuis une vingtaine d’années, a eu un comportement « héroïque » aux dires des témoins : « il a sauvé la vie de plusieurs personnes, c’est sûr. » Avec sa voiture, il a volontairement percuté un homme armé qui se dirigeait vers l’église en criant « Allahou akbar ». Puis l’a neutralisé, avant d’être aidé par certains fidèles. L’homme avait sur lui « un sabre et un fusil semi-automatique », confirme-t-on au parquet de Bobigny. Une cartouche était chambrée dans le fusil. Lors de la perquisition à son domicile de Villemomble, deux autres fusils-mitrailleurs ont été retrouvés. Cet homme de 32 ans qui présentait un taux d’alcoolémie proche d’1 g par litre d’air expiré, a été placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme, menaces avec arme, détention, port et transport d’arme. Mais l’affaire n’a pas été transmise au parquet antiterroriste […] A 7 heures, la salle des fêtes est fermée. Deux invités discutent encore sur le parking. Yves est à côté de sa voiture. L’agresseur en tenue militaire, portant un masque de paintball pour couvrir son visage surgit armé de son sabre. Yves remonte dans sa voiture. Le forcené, qui circule sur une sorte d’hoverboard, fait demi-tour et file en criant vers l’église. « Il était déterminé et c’est là que je vois qu’il sort son fusil qu’il tient dans une main, reprend Yves. Je connais les armes et j’ai vu que c’était réel. Pour moi c’était clair qu’il allait commettre un attentat. J’ai un réflexe de sécurité en pensant aux familles de l’église. Je démarre et je le percute dans le dos. Il tombe de son engin. Se relève, se retourne, met des coups de sabre sur mon capot. Et commence à pointer son fusil. J’ai eu très peur. » Yves accélère à nouveau et heurte de plein fouet l’agresseur. « Il a disparu de mon champ de vision et il est passé sous ma voiture, j’ai reculé rapidement et je suis sorti pour le désarmer, c’était dangereux, il aurait pu me tirer dessus, mais si j’attendais qu’il reprenne ses esprits c’est sûr qu’il m’aurait allumé ensuite (sic). » Un coup de pied dans le fusil pour l’éloigner. Puis deux « grandes baffes ». Les responsables de l’église viennent l’aider ensuite à immobiliser l’homme en tenue militaire […] « J’ai fait en sorte de ne pas le tuer, mais parce qu’il n’était pas face à moi, je n’ai fait que ce que j’avais à faire, rien de plus », balaye-t-il face aux louanges des passants. Yves n’a d’ailleurs pas parlé de cette histoire à sa famille. « Je ne veux pas qu’ils aient peur, mais c’est là qu’on se rend compte de l’insécurité totale dans notre pays. J’avais déjà dû composer avec des bagarres au couteau ou avec des bâtons à la sortie de discothèque. Mais là c’était clairement autre chose. »
Source : Le Parisien, 20 juillet 2020 (merci C. B.)
Mise à jour du 22 juillet (8 h). Si j’en crois un commentaire du journaliste Henrik Lindell de l’hebdomadaire La Vie, il s’agirait d’une « grande église évangélique ». Il pourrait donc s’agir de l’Église Charisma (pentecôtiste) qui revendique plus de 14 000 fidèles.
En outre, un prêtre du Blanc-Mesnil nous a précisé que la commune comptait quatre églises catholiques – et non pas deux comme indiqué dans notre post.
J’ai entendu l’info dés ce matin sur RTL, mais à ma connaissance France Info n’ a rien diffusé à ce sujet.
Par ailleurs, concernant les actes de djihadisme individuels, les consignes de l’Etat islamique seraient de se saouler et/ou de se droguer avant de passer à l’action, ceci dans le but de désorienter et compliquer la répression.
Votre remarque est très intéressante car elle explique pourquoi beaucoup d’attaques islamiques sont effectuées par des personnes imbibées d’alcool. Les médias et la “justice” française en profitent bien entend pour classer l’affaire en incident provoqué par un ivrogne —.
des incivilités comme le dit Macron !