Les chrétiens en général et les catholiques en particulier sont attentifs, en temps ordinaires, à la misère qui frappe les blessés de la vie et tentent, avec les moyens qui sont les leurs, d’apporter aide, soulagement et réconfort. Dans les temps extraordinaires que nous traversons, la charité doit se faire encore plus ardente. C’est de que les Fraternités monastiques de Jérusalem, quai Saint-Jean à Strasbourg, pratiquent. Elles ont recueilli un SDF afghan de 19 ans qui avait été chassé du foyer qui l’hébergeait et qui avait fermé à cause du Covidis 19. Il a été généreusement accueilli par les frères et les sœurs de cette fraternité qui lui ont offert le gîte et le couvert. Mais les choses ont mal tourné mardi 27 avril dernier.
On dit que le jeune Afghan, peut-être alcoolisé, s’est vu reprocher par l’un des prêtres de la communauté d’avoir transformé la chambre qu’il occupait en une véritable porcherie. Quand on est invité à passer un temps chez des hôtes, on s’efforce, naturellement, de ranger et de nettoyer la chambre qu’on occupe. La remarque n’a pas plu au bénéficiaire de cet acte de charité. Il s’en est pris au prêtre qu’il a menacé d’un couteau. Les témoins de cette attitude inadmissible ont immédiatement appelé la police qui a interpellé l’ingrat lequel a été placé en garde à vue.
Sources : DNA, 29 avril 2020 ; Ouest France, 29 avril 2020.
Oignez vilain, il vous poindra.
Poignez vilain, il vous oindra.
Déjà du temps de Jean de LA FONTAINE (1621 – 1695)
La Lice et sa Compagne
Une Lice étant sur son terme,
Et ne sachant ou mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme.
Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
La Lice lui demande encore une quinzaine ;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.
Pour faire court, elle l’obtient.
Ce second terme échu, l’autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
La Lice cette fois montre les dents, et dit :
“Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors. ”
Ses enfants étaient déjà forts.
Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.
Et pendant ce temps, à Marseille, on condamne à 4 ans de prison ferme un brigadier de 42 ans et un gardien de la paix stagiaire de 26 ans, pour avoir perdu leur calme face et frappé un réfugié afghan de 26 ans, qui crachait sur les passant lui refusant une cigarette. Quel pays…