Une tentative d’attentat fut déjouée à Paris dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 septembre 2016. J’y avais consacré alors deux papiers : les 7 et 13 septembre. On ignore toujours quelle cible était celle des terroristes : la cathédrale Notre-Dame, l’église Saint-Julien-le-Pauvre ? Les débats aux assises devraient le préciser.
Des juges antiterroristes ont ordonné ce mercredi le renvoi aux assises du commando de cinq femmes djihadistes démantelé en septembre 2016 après un attentat raté à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris, rapporte l’AFP. Cette affaire avait mis en lumière le passage en première ligne des femmes dans le djihad armé sur le territoire français. Ces cinq femmes, aujourd’hui âgée de 21 à 41 ans, sont accusées d’avoir voulu lancer des attaques en suivant les consignes, via des messageries cryptées, de Rachid Kassim, propagandiste de Daech également renvoyé pour complicité, bien que probablement tué en Irak en 2017. À leurs côtés, deux de leurs proches, dont un suspect de l’attentat de Magnanville, sont poursuivis pour non-dénonciation de crime terroriste, un délit entré dans la loi trois mois avant les faits […] Ces six accusés devront être jugés devant une cour d’assises spéciale, composée uniquement de magistrats professionnels, pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». C’est le premier dossier à être renvoyé aux assises parmi la vague d’attentats et de tentatives d’attentats islamistes qui ont fait 246 morts en France depuis l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015.
Source : LCI, 10 septembre