Évidemment l’annonce de la septième Crèche vivante de Noël place Saint-Georges à Toulouse suscite des polémiques qui n’ont pourtant pas lieu d’être. Le « jeune militant […] doctorant en droit public, spécialisé sur les questions de laïcité » ignore encore la différence entre un lieu public comme une place, et un bâtiment public comme une mairie. Il faudra qu’il y réfléchisse avant de soutenir sa thèse… L’association qui organise cette Crèche vivante à la grande satisfaction de Toulousains, petits et grands, ne touche pas de « subventions municipales » ce dont se réjouit notre « jeune militant doctorant » ainsi que le président de la Fédération de la Libre Pensée de Haute-Garonne. Au fait, cette dernière ne toucherait-elle pas, par hasard, des subventions de la mairie de Toulouse et/ou du Conseil départemental ? Ce n’est qu’une question…
La crèche vivante sera de retour dans la Ville rose pour une septième édition, samedi 14 décembre à partir de 15 heures. Tout l’après-midi, une quarantaine d’enfants et quelques adultes entourés d’animaux se relaieront place Saint-Georges pour chanter et jouer des tableaux de Noël. L’association Vivre Noël autrement, organisatrice de l’événement souhaite s’adresser à « un public le plus large possible ». Objectif affiché : « remettre au centre des festivités de Noël le sens et la tradition de cette fête populaire. »
« Ce serait raccourcir les choses de penser qu’il s’agit d’une action de prosélytisme », commente Erwan Demolins, l’un des organisateurs de l’événement. Pour Pierre Juston, pourtant, l’installation de cette crèche « pose la question de l’emblème d’un signe religieux dans l’espace public […] Les organisateurs ont sans doute de très bonnes intentions, mais cette crèche et les animaux peuvent déranger les gens qui se promènent, Par ailleurs, cela soulève des interrogations : Jean-Luc Moudenc accepterait-il que l’histoire de Mahomet soit racontée dans les rues de Toulouse pendant la période de l’Aïd ? Je ne le crois pas », s’interroge ce doctorant en droit public, spécialisé sur les questions de laïcité. Il craint par ailleurs, que des prospectus concernant les horaires de messes ne soient distribués pendant la durée de cet événement comme cela a été le cas par le passé, selon lui. Le jeune militant reconnaît toutefois que l’absence de subventions municipales « est une bonne chose ». L’association fonctionne uniquement grâce au bénévolat et aux dons. Un avis partagé par Pierre Gueguen, président de la Fédération de la Libre-Pensée de la Haute-Garonne.
Source : La Dépêche du Midi, 27 novembre 2019 (merci J. F. R. pour ce signalement)
Et pour les rues bloquées par les prières de rues musulmanes ? RIEN ?
Ce jeune doctorant aussi inculte ne mérite pas de réussir son doctorat !
@IBANEZ ; aujourd’hui on le leur donne, même avec un 0 pointé. C’est la “bien pensance” qui dicte tout.