Lu ce jour sur le site Hérault Tribune ce communiqué de Claude Allingri, maire de Montblanc (Hérault).
Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juillet, le calvaire situé près de la sacristie de l’église Sainte-Eulalie a été démembré, ses éléments de pierre et de ferronnerie mis à terre et fortement dégradés. Le(s) auteur(s) de ces faits restent à identifier. Il importe d’éviter toute extrapolation ou hypothèses hasardeuses concernant ce qui a pu motiver une telle destruction. Mais, quoi qu’il en soit, les coupables ne sont pas totalement inconnus. Car qui sont-ils pour commettre un acte de cette nature ? Des individus frustrés, qui vengent leurs vies emplies de vide sur tout ce qu’ils jugent receler une quelconque valeur aux yeux des autres, afin de jouir de leur propre indifférence (qu’ils assimilent à un sentiment de puissance) face au dégoût, à la tristesse et à la colère que de tels agissements provoquent légitimement au sein de la population. Ne donnons aucune joie à ceux qui ont détruit cette croix. À leur endroit, mépris et indifférence suffisent d’abord. Puis sanction exemplaire. La croix sera reconstituée et retrouvera sa place.
Source : Hérault Tribune, 30 juillet 2019 (merci B. B. pour ce signalement)
Seront-ils sanctionnés ? ou bien mis en psychiatrie ?
Est-ce que ces individus veulent le chaos ? que cherchent-ils là en détruisant ?
Mépris, indifférence ? certes ils sont méprisables, mais merci de l’avoir dénoncé !
Bon, si je compte bien ce sont 8 actes de vandalisme contre des lieux chrétiens répertoriés en France en moins de 24 h.
Un record, non, @M. Hamiche ?
@Charlotte Parc. Sept pour cette seule journée (je viens d’en ajouter deux autres !). Triste record !
En tout cas belle analyse de ce maire face à ce phénomène, qui même s’il a toujours existé, commence à prendre des proportions ahurissantes dans le plus petites localités, pas seulement en milieu urbain.
“Car qui sont-ils pour commettre un acte de cette nature ? Des individus frustrés, qui vengent leurs vies emplies de vide sur tout ce qu’ils jugent receler une quelconque valeur aux yeux des autres, afin de jouir de leur propre indifférence (qu’ils assimilent à un sentiment de puissance) face au dégoût, à la tristesse et à la colère que de tels agissements provoquent légitimement au sein de la population.”
Si tout n’est pas tout à fait dit, beaucoup, déjà, est dit.