Après plusieurs demandes, la mairie de Thiaucourt-Regniéville (en Meurthe-et-Moselle) m’a confirmé aujourd’hui qu’un acte de vandalisme avait été commis dans l’église Saint-Rémi (paroisse Notre-Dame-du-Rupt-de-Mad, diocèse de Nancy).
L’église de Thiaucourt a été dégradée le 27 avril 2019. En effet, un extincteur a été vidé au sein de l’édifice. Une aspiration ainsi qu’un nettoyage de l’ensemble du sol de l’Église a été nécessaire, et un nettoyage sur un certain nombre de bancs touchés par la poudre d’extincteurs.
Un type de vandalisme ordinaire auquel nous sommes tristement habitués. Toutefois, le maire de la commune semble avoir pris, lors du conseil municipal du 20 mai dernier, une décision “extraordinaire” dont je vous laisse juge…
Le maire [DVD, Jean-Claude Dotte] a informé que le coût du nettoyage de l’église Saint-Rémi, vandalisée il y a quelque[s] temps, s’élevait à 1 200 euros, somme prise en charge par l’assurance. Monsieur Dotte préconise, en conséquence, de fermer l’église hors les temps d’offices, une affiche devant informer le public du numéro de téléphone à contacter en cas de besoin. Cette proposition n’a pas fait l’unanimité, Anne Contoux estimant que ce lieu de culte devait rester ouvert pour les gens souhaitant le visiter ou tout simplement s’y recueillir, position soutenue également par Margaret Dumont […] Par cinq voix pour, deux contre et quatre abstentions, le conseil se prononce donc pour la fermeture de l’église Saint-Rémi dont les portes seront désormais closes la journée.
Si le curé affectaire de l’église a donné son accord, pourquoi pas. S’il ne l’a pas donné cela pose, quand même, un sacré problème…
Source : L’Est Républicain, 30 mai 2019.
Une église catholique n’a pas vocation à demeurer fermée,il s’agit d’un lieu de prière ne se limitant pas uniquement à la célébration de la messe, contrairement à d’autres lieux de culte,le curé de la paroisse ou le diocèse devrait organiser des équipes de fidèles assurant des permanences dans l’église, ou dans une sacristie en hiver.