L’église Saint-Vincent de Serley (Saône-et-Loire) a été vandalisée en fin d’après-midi du mardi 9 juillet dernier, sans doute par deux jeunes âgés respectivement de 7 et 11 ans. « Au cours de la soirée, on est venu me signaler des dégâts à l’église, avec deux fenêtres à ogives cassées et des vitraux », a précisé au Journal de Saône-et-Loire Bertrand Rouffiange, maire de la commune. Les jeunes auraient aussi fait « un gymkhana » dans le cimetière municipal. « Ce qui est choquant, c’est le cimetière et l’église : il n’y a plus de respect de rien […] J’ai décidé de déposer une plainte » a déclaré le maire.
Source : Le Journal de Saône-et-Loire, 12 juillet 2019.
7 et 11 ans : ce ne sont pas des “jeunes” pour moi, mais des enfants, des gamins dont la place n’est ni dans un cimetière, ni dans une église -en tout cas pour y commettre des déprédations-.
Ils auraient dû être en ce début juillet dans un centre aéré ou une colonie de vacances.
Mais leurs tarifs sont prohibitifs pour les familles modestes.
Comment sait-on qu’il s’agit d’enfants si jeunes ?
Ont-ils été appréhendés ?
Et leurs parents ?
Où sont les parents ?
Défaillance familiale manifeste.
Mais comment sont aidées les familles ?
Où se trouvent aujourd’hui les “curés” qui faisaient le “patronage” au début du XXè siècle sans demander un sou aux familles ?
Il y a même encore aujourd’hui quelques stades qui portent leurs noms : Stade de l’abbé Deschamps à Auxerre, Stade de l’abbé Le Gall à St Renan près de Brest, Stade de l’abbé Michel Audrain à Nantes, stade de l’abbé Dattas à St Denis de la Réunion…