Les émeutes qui secouent les États-Unis après la mort de George Floyd, sont particulièrement mal suivies par la große presse française. Ce qui n’est pas pour m’étonner. Ces émeutes sont complexes à analyser. La colère d’une partie de la communauté afro-américaine n’explique pas tout, et pas davantage la réduction du phénomène à une révolte d’Afro-Américains contre le “racisme” de Blancs. Le racisme fonctionne dans tous les sens… L’émotion peut faire descendre dans la rue, aux États-Unis et ailleurs, des protestataires. Que s’y mêlent des opportunistes saisissant l’occasion pour piller des commerces et des magasins, n’a rien d’exceptionnel. Mais les violences nihilistes et destructrices que l’on a constatées partout où se rassemblaient les manifestations, sont d’abord le fait de groupes anarchistes et gauchistes qui sont aussi connus sous nos latitudes – nous les avons vu à l’œuvre lors des manifestations de Gilets jaunes chez nous. Les autorités fédérales, des gouverneurs des États, des maires de villes touchées par ces émeutes pointent le doigt sur les mouvements Antifa dont il n’est pas abusif de dire qu’ils constituent des groupes terroristes de l’intérieur. Ils se sont notamment signalés à notre attention en incendiant, dans la nuit du 31 mai dernier, l’église épiscopalienne (anglicane) St. John, un lieu de culte historique de la capitale fédérale depuis 204 ans, située à proximité de la Maison Blanche et où se rendent fréquemment les présidents en exercice des États-Unis. L’église a été couverte de slogans, sa porte d’entrée forcée puis le feu bouté dans le sous-sol de l’édifice. L’incendie a été rapidement circonscrit par les pompiers, ce qui limité des dégâts.
Source : Christian Post, 1er juin 2020.