Zone OSCE : le Saint-Siège appelle à mettre fin à la discrimination contre les chrétiens
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont le siège est à Vienne (Autriche), est une institution de sécurité régionale qui compte 57 pays (Europe, Amérique du Nord et Asie Centrale). L’une de ses missions est de promouvoir les droits des minorités, notamment religieuses. Elle a organisé à Tirana (Albanie) du 21 au 22 mai une conférence consacrée à la promotion de la tolérance et de la non discrimination. Le Saint-Siège, membre de l’OSCE, y est intervenu. Voici le compte-rendu qu’an donne aujourd’hui le Vatican Information Service.
L’archevêque Mario Toso, représentant le Saint-Siège à l’O.S.C.E.
Le secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, Mgr Mario Toso, SDB, est intervenu le 21 mai au cours de la conférence consacrée à la tolérance et à la non discrimination, organisée dans le cadre de l’assemblée plénière de l’OSCE réunie à Tirana. Sa seconde session était réservée à la lutte contre l’intolérance et la discrimination des communautés religieuses et des chrétiens en particulier. Lors de la conférence précédente d’Astana (Kazakhstan), les pays participant s’étaient notamment engagés à combattre les préjugés, la discrimination, l’intolérance et les violences faites à des minorités religieuses, y compris dans l’aire OSCE. Il fut décidé, a rappelé Mgr Toso, de « réagir à la négation des droits, à l’exclusion et à la marginalisation des chrétiens et de membres d’autres religions. Malheureusement, dans la même aire, ces épisodes d’intolérance et de discrimination envers des chrétiens ont augmenté malgré les rencontres et les conférences organisées par l’OSCE ou l’Office for Democratic Institutions and Human Rigths (…) On déplore qu’ait été tracée une ligne entre credo religieux et pratique religieuse, faisant qu’on rappelle aux chrétiens, de plus en plus souvent devant les tribunaux, leur liberté privée de croire et de pratiquer dans leurs églises mais leur interdiction d’agir publiquement au nom de leur foi. C’est là une distorsion délibérée et une limitation de l’authentique liberté religieuse, non prévue par les textes internationaux tels ceux de l’OSCE, à commencer par l’Acte final d’Helsinki de 1975, le Document final de Vienne de 1989, le Document de Copenhague de 1990 ou la Déclaration commémorative d’Astana de 2010 (…) Les pays membres de l’OSCE doivent donc mettre fin à l’intolérance et à la discrimination des chrétiens, qui doivent pouvoir parler librement de ce que les autorités retiennent illicite, et agir partout selon leur conscience, au travail notamment. Et là où ils constituent la majorité, la discrimination des chrétiens doit être considérée comme une grave menace pour la société toute entière, et être combattue au même titre que l’antisémitisme ou l’islamophobie ».
Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.
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J’ai lu et relu l’article et je n’arrive pas à comprendre en quoi cela constitue un acte de christianophobie.