Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CEDR), est un organisme des Nations Unies, composé de 18 experts indépendants. Le CEDR tient à Genève, du 11 au 29 août, sa 85ème session. Il vient de faire paraître, en date du 22 août, une « Décision » d’importance sur la situation en Irak. Ce document n’étant pas disponible en français, je vous en propose une traduction intégrale.
Agissant conformément aux procédures d’alerte rapide et d’intervention d’urgence et prenant en compte sa Déclaration sur le Génocide (2005) [Déclaration sur la prévention du génocide, adoptée le 11 mars 2005],
Alarmé par des informations et des témoignages de différentes sources et ayant tenu compte du[des] 15ème au 21ème rapport[s] intérimaire[s] [fourni(s) par] l’Irak, un État partie [signataire] de la Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discriminations raciales (CEIFDR) [20 novembre 1963],
Horrifié par les massacres, les atrocités et autres atteintes aux droits humains de populations civiles, inter alia sur des bases ethniques ou ethnico-religieuses, commis par le groupe terroriste armé se nommant lui-même l’“État Islamique (IS)”,
Vivement préoccupé par les massacres de masse, le nettoyage ethnique, l’exode forcé et massif de populations, la violence contre les femmes et les enfants et les autres crimes contre l’humanité, lesquels constituent des violations flagrantes de la CEIFDR et augmentent le risque de génocide,
Attentif à la nécessité d’encourager les réponses humanitaires en cours exigées de la communauté internationale pour défendre la vie et la dignité des populations affectées,
Pleinement conscient des graves conséquences à long terme du conflit en Irak pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient et du monde,
1. Demande au Conseil des droits de l’homme [des Nations Unies] de convoquer une session spéciale sur la situation des droits de l’homme en Irak, en vue d’envisager la création d’une commission d’enquête pour examiner les causes du conflit, les origines et les actes de l’“IS”, les forces et les problèmes impliqués, et de présenter ses résultats et des recommandations, y compris pour ceux qui sont responsables de crimes contre l’humanité, les moyens de les poursuivre et de les punir.
2. Presse le secrétaire général des Nations Unies de soumettre au Conseil de sécurité la suggestion de mettre sur pied une force de maintien de la paix des Nations Unies en tant que mesure temporaire d’urgence afin de créer une zone de sécurité dans la plaine de Ninive, permettant le libre retour des personnes déplacées et la protection des communautés qui vivent traditionnellement dans cette région.
Mieux vaut tard que jamais, bravo! Hélas èce sufisant?
De quelle nationalité seront les Casques bleus ?
Si ce sont des Hollandais qui agiront comme ils l’ont fait en Europe de l’est, autant qu’ils restent chez eux ; ou pour que cela soit comme en ce moment sur le plateau du Golan ou plus de 40 Casques bleus sont prisonniers … 40, ce n’est pas un ou deux.
Des moines soldats … je sais je rabâche, mais souvenez-vous des paroles du Pape qui pour une fois en a eu de correct.
les Européens et les Américains ne seront peut-être pas les bienvenus par les Irakiens, mais nécessaires pour s’interposer entre les victimes et leurs bourreaux
de bonnes paroles ! mais sans portée concrète !
Pouquoi pas l’ONU avec des troupes aéroportés et les Légionaires et commandos spécialisés avec l’appui aérien, nous pouvons rêver, voila pour être éfficent !
pourquoi pas des fleurs , des casques bleu je rêve sommes nous devenu des trouillards mais demain ils seront là mais peut-être le veulent-ils.c’est maintenant qu’il faut les anéantir et pas attendre sinon je crois que nous le payerons cher.
des casques bleu contre des décapiteurs que l’on envoies les bisounours!!!!!!!! nos armées servent à quoi?