Il n’a pas été très facile de savoir où s’était exactement passé cet acte de vandalisme, car l’article de L’Aisne Nouvelle est muet – il ne doit s’adresser qu’aux initiés… Il s’agit en fait de l’église de Bellenglise.
Les actes de vandalisme et d’incivilité répétés dans la commune commencent à agacer les élus, et plus particulièrement le maire. Samedi matin, ce dernier a été avisé par un riverain de dégradations commises sur le parvis de l’église dans le centre du bourg. Lorsque Vincent Duquenne s’est rendu sur place, il a découvert que les différents pots de fleurs posés sur les marches extérieures de l’édifice religieux avaient été cassés. En faisant le tour de l’édifice, il a également remarqué des bouteilles vides d’alcool. Cet endroit, situé à proximité de l’abribus, est un lieu de rencontre nocturne. La dernière fois, des tags avaient fleuri. La municipalité en a plus qu’assez de devoir régler des factures pour ces dégradations. Une plainte a donc été déposée auprès de la gendarmerie. Les militaires ont ouvert une enquête. La commune est décidée à faire payer les casseurs. Un service spécial de surveillance est à l’étude.
Source : L’Aisne Nouvelle
M. Hamche, n’est-il pas difficile de “deviner” la commune où ont eu lieu ces déprédations car en fait, comme dans beaucoup de journaux à portée très locale, le nom de la commune n’est pas mentionné dans le corps de l’article lui-même car l’article se trouve sous un grand “chapô”, comme disent les journalistes, mentionnant justement le nom de la commune et sous lequel se trouvent souvent plus qu’un seul article concernant justement cette commune, et donc pour le lecteur, non de l’article seul, mais de la page de journal entière, le nom de la commune où cela se passe est évident. Peut-être ne vous a-t-on communiqué que le corps de l’article lui-même ou le scann de l’article découpé ? Ce qui expliquerait vos difficultés à savoir où cela s’est produit.
Sur le fond , les circonstances font plutôt penser à la bêtise d’une bande de jeunes désœuvrés qu’à la christianophobie.
J’ai bien compris vos arguments que – du point de vue des chrétiens ainsi attaqués – cela peut être ressenti comme offensant spécifiquement à leur égard. Dont acte, mais alors il faut faire de la pédagogie à l’égard de ces personnes qui se sentent blessées par de tels actes, en leur faisant comprendre qu’à force de crier au loup, personne ne les croira plus, déjà qu’on a du mal à nous croire lorsque nous parlons en général de christianophobie, même pour des actes qui en ressortissent authentiquement, alors si on fait l’amalgame entre christianophobie et bêtise clastique…..
Mais vous me direz que la bêtise clastique est aussitôt montée en épingle lorsqu’il s’agit d’édifices de cultes non-chrétiens … c’est vrai aussi !
Bon, la juste attitude n’est pas si évidente ! La vie n’est pas simple !
En l’occurrence, une enquête de police devrait pouvoir retrouver les coupables et …les casseurs doivent être les payeurs :
– soit en espèces : remplacer financièrement toutes les déprédations ;
– soit en nature : travaux d’intérêt général pour la commune puisque apparemment c’est elle qui paie pour ces dégâts, cette église étant vraisemblablement sa propriété.