Le Père Juan Heraldo Viroche, 46 ans, curé de la paroisse Nuestra Señora del Valle de La Florida (province de Tucumán), fut retrouvé sans vie, pendu dans son logement, le 5 octobre. Sur la base de tout ce que j’avais pu lire en préparant mon article paru le lendemain, j’avais qualifié ce mort de « suspecte ». L’agence de presse catholique en langue espagnole ACI Prensa, a publié, le 19 octobre, des informations sur les circonstances de la mort de ce prêtre, particulièrement actif dans la lutte contre les narcotrafiquants, et dont la mort avait été un peu trop rapidement qualifiée de « suicide » par le parquet du procureur local. L’enquête se poursuit car on sait désormais que dans le logement du prêtre des signes que des violences s’y sont déroulées ont été constatés. Des proches du prêtre décédé affirment qu’il a été battu avant d’être tué par pendaison, et d’autres soutiennent que l’assassinat a été organisé par une des bandes de narcotrafiquants qui sévissent dans la ville. C’est le sentiment exprimé, notamment, dans un communiqué diffusé le 16 octobre et signé par vingt prêtres de Buenos Aires membres du groupe Curas villeros, dont l’apostolat s’exerce dans les quartiers les plus misérables de Buenos Aires et d’autres villes argentines, et qui sont bien au fait des agissements de ces mafias.
Source : ACI Prensa, 19 octobre
Lors de votre premier article @M. Hamiche
https://www.christianophobie.fr/breves/argentine-mort-suspecte-un-pretre#.WAojr8nm5C8
j’avais été la seule à poster un commentaire.
Il reste toujours d’actualité !
Au bout de deux semaines on n’a toujours pas les conclusions de l’autopsie ?
Et si la police et la justice sont corrompues, je pense que nous ne saurons jamais la vérité .