Cette abomination aurait été perpétrée dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 mai. C’est une abjection totale !
Une habitante de Capendu, un village de l’Aude situé entre Carcassonne et Lézignan-Corbières, a fait une sordide découverte ce matin, alors qu’elle venait se recueillir sur la tombe d’un proche dans le cimetière communal. « Elle a trouvé vers huit heures du matin deux crânes posés de manière ostensible à l’extérieur du cimetière», explique Frédéric Jamilloux, officier de permanence du groupement de gendarmerie Carcassonne. La riveraine a aussitôt prévenu les forces de l’ordre, qui ont constaté que le cimetière avait été profané : deux cercueils ont en effet été ouverts et des ossements volés. « On ne privilégie aucune hypothèse, précise le colonel Sébastien Gay, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aude. Seule la profanation à caractère raciste ou religieux devrait être a priori écartée, en raison de l’absence d’inscription dans le cimetière. » Le ou les auteurs de cette profanation ont ouvert un caveau et fracassé et éventrés à coups de pied de biche ou de masse les deux cercueils qu’il renfermait. « Ils ont été entièrement vidés des squelettes qui ont été volés, à l’exception des crânes posés à l’entrée du cimetière », poursuit le colonel Gay. Selon la mairie, le caveau ciblé abritait un couple d’origine espagnole, dont la dernière inhumation date de janvier 2000. La famille des défunts avait quitté la région depuis plusieurs années, selon la gendarmerie, qui écarte également “a priori” la piste de pilleurs de cercueils en raison des origines modestes des défunts. Une enquête pour profanation a été confiée à la brigade de gendarmerie de Trèbes, la brigade de recherche de Carcassonne, avec un renfort de l’investigation criminelle, dont trois techniciens se sont rendus sur place. Selon la gendarmerie, cette profanation a vraisemblablement été commise dans la nuit de mardi à mercredi par « plusieurs personnes ». Aucune autre dégradation ni effraction n’a été constatée dans ce cimetière de deux hectares à l’écart du bourg de 1 600 habitants, dont l’enceinte n’est pas fermée à clé pour la nuit.
Source : La Dépêche, 31 mai (merci J. J. S. de ce signalement)
Profondément choquant et véritablement abominable. Que peut-on faire des ossements? Quels rites les utilisent? Mais dans quel monde vivons-nous?
Atrocement inexplicable ! Peut-être une invention satanique ? le mystère reste entier.
Des étudiants en médecine, peut-être ?