Je n’ai pas d’autre mot que celui de “dégueulasse” pour qualifier la vandalisme dont ont été victimes les Petites Sœurs de l’Agneau, cette congrégation de religieuses dominicaines mendiantes au service des plus démunis, qui compte parmi ses membres des jeunes religieuses trisomiques, et dont la devise est « Blessé, je ne cesserai jamais d’aimer ». Je suis blessé par un tel acte indigne. Mais comme il est dur d’aimer ceux qui ont commis un tel forfait… Un jour, peut-être, ceux qui ont commis un tel acte de vandalisme, s’ils se trouvaient dans une grande précarité, pourraient être heureux de trouver sur le chemin de misère ces religieuse… Voyez l’article qu’y consacre aujourd’hui La Voix du Nord.
Samedi [9 août], un peu avant 21 h, en l’absence des sœurs parties dans le Sud retrouver d’autres membres de la communauté, une patrouille de police a sonné à la porte de voisins pour les avertir de faits que personne n’aurait pu remarquer depuis la rue Juvénal-Bienaimé. Sur l’arrière, dans la vaste pâture qui jouxte la rue du Halage, ces âmes charitables ont trouvé un spectacle de désolation. Au milieu de l’herbe, le mobil-home offert par un donateur et utile pour les chantiers menés par la dizaine de religieuses, était ouvert à tous les vents. Vitres cassées, bris de verre dans l’herbe et mot doux sur la porte, déclinaison sur le thème de « NTM ». « Tous leurs outils étaient éparpillés par terre, des boîtes de clous étaient renversées, il y en avait partout jusqu’aux chevaux », soupire cette voisine qui avec son époux a passé deux heures samedi à les ramasser pour les mettre à l’abri. Les équidés, témoins muets, n’appartiennent pas à la communauté mais au cirque Zavatta, autorisé à les laisser paître sur cette pâture propriété de la ville. L’intérieur du mobil-home n’a pas été plus épargné : quelques trous pour percer le toit, les armoires mises à sac… Rien de précieux pourtant à trouver ici : à part les outils, dont aucun n’a apparemment été emporté, un peu de linge et des bidons de produits. Des bidons et un livre épais que justement les voisins ont retrouvés sous un buisson voisin : des traces donnent à penser que les intrus avaient entrepris d’y mettre le feu. Est-ce l’intervention de la police (nous n’avons pu avoir ce dimanche d’informations sur les suites données à l’enquête) qui les a empêchés de commettre davantage de dégâts ? La pâture donne sur le Petit Monastère et son annexe la plus récente, l’Étoile du berger. « Il y avait aussi deux cordes attachées à la clôture qui donne sur le temple des Témoins de Jéhovah. Mon mari les a retirées », poursuit la voisine, consternée pour les sœurs d’un ordre mendiant qui en quelques années a su se faire une place dans le quartier. Dès ce dimanche matin, les Sœurs de l’Agneau ont été prévenues et le premier adjoint au maire, Pierre-Emmanuel Gibson, a demandé aux services techniques de sauver ce qui peut l’être. Reste à savoir si des interpellations suivront. Les inscriptions sur la porte suggèrent la jeunesse des auteurs. L’absence des sœurs et le mobil-home caché à la vue, des vandales de proximité.
Source : La Voix du Nord (10 août)
Ces salopards qui ont commis ce grave méfait vont-ils être seulement recherchés ?
En France la “Justice” est bien plus prompte à condamner “une profanation de chantier de mosquée” à Nantes…un gros mot à l’égard de l’Islam que les violences faites à l’égard des chrétiens et de ses lieux de culte…
Si les chrétiens de France ne se font pas respecter, ce sera bientôt ici l’Irak et la Syrie !
L’indiignation n’est pas suffisante, c’est l’écoeurement total et une grande tristesse. Mon Dieu que le monde est mauvais…..ça fait partie des persécutions et on n’a pas fini……
Ce vandalisme en France, quelle tristesse. On se croirait en Syrie ou en Irak.
Ce sera même pire ici, bientôt!
L’acte est en effet révoltant, et de plus dans une communauté qui ne fait que du bien.
En s’implantant dans des quartiers pauvres, où le vandalisme, le vol, la violence sont présents au quotidien, les soeurs prennent en effet ce risque.
Que faire? Faut-il sévir, punir en s’appuyant sur la législation? Faut-il engager une démarche administrative, juridique, auquelle ces gens sont confrontés régulièrement?
Ou alors leurs parler, comprendre, dialoguer, tout en s’appuyant de la parole de Dieu.
En cotoyant les plus pauvres, notre Seigneur Jésus a dû faire face à ce genre de délit.
C’est sûrement ce qu’il a fait. “Il n’est pas venu soigner les bien-portants…”
Prions pour que le Saint-Esprit éclaire, inspire tout le monde sur cette affaire.
je ne pense pas que la police scientifique ait été appelée , ce n’est pas une mosquée !
Satan se déchaîne
Juste une petite erreur…il ne faut pas confondre la communauté des petites soeurs de l’Agneau, branche des Domincains, contemplatif et mendiant et : Les petites soeurs Disciples de l’Agneau qui accueillent des jeunes files trisomiques.
Isabelle, Maman d’une petite soeur de l’Agneau.