Certes, il s’agit d’une église fermée au culte depuis quelques années, mais non désaffectée : le culte pourrait y reprendre si les chrétiens voulaient bien faire l’effort d’y retourner… Ce n’est pas une raison pour qu’elle soit vandalisée à répétition par des voyous !
José Ruiz, le président du groupement du Faubourg, et tous les membres de l’association regroupant des habitants de ce quartier biterrois, sont excédés, en colère. L’église Saint-Jude, fermée depuis quatre ans, vient d’être victime, une fois de plus, d’actes de vandalisme, avec tentative d’intrusion. « Cette fois, deux jeunes sont montés sur le toit, sont parvenus à démonter une grille qui protégeait une fenêtre et ont cassé l’un des vitraux de la nef. C’est scandaleux ! », dénonce le président qui se trouvait dans l’église au moment où les vandales ont commencé à démonter la grille et qui a appelé la police. « Des agents de la Bac sont immédiatement intervenus et ont arrêté deux jeunes mineurs ». José Ruiz est un enfant du Faubourg. Il habite au pied de l’église depuis 61 ans. Saint-Jude, c’est “son” église, son enfance, ses souvenirs, sa vie. La mairie lui en a confié les clefs en tant que président de l’association. Il ouvre donc régulièrement l’édifice pour s’assurer que tout va bien. « Surtout depuis que l’église est régulièrement vandalisée ». Et de montrer l’état dans lequel se trouve Saint-Jude aujourd’hui : vitres donnant sur les diverses salles (cathéchisme, sacristie…) cassées, toiture démontée par une tentative d’intrusion, porte de la cour cassée, végétation envahissante des parties extérieures… L’intérieur, lui, ne souffre pour l’instant que du temps qui passe. Il aurait cependant besoin, comme l’extérieur, d’une bonne et surtout d’une sécurisation. Car il est très facile de monter sur le toit de Saint-Jude. Soit en pénétrant par la porte forcée et donc ouverte, du presbytère voisin, à l’abandon depuis trois ans environ. Soit en contournant l’église, derrière le chœur. Du coup, le groupement, après avoir alerté à plusieurs reprises le service cultuel de la mairie, « et sans réponse rapide », a décidé de prendre les choses en main. José a condamné la porte du presbytère, et a réparé le grillage par où les vandales s’introduisaient. Est-ce que cela suffira à préserver ce patrimoine religieux de la ville ?
Source : Le Midi Libre
Bravo à ce monsieur José Ruiz,qui a pris en main la sécurité de l’église de son enfance et qui,avec son association ,oeuvre pour sa protection.Espérons que les prochaines élections municipales verront arriver une équipe décidée à défendre le patrimoine chrétien de sa ville et en attendant,je suis disposée à verser mon obole pour aider cette association à faire face aux frais occasionnés par la remise en état,si Monsieur Hamiche a des “tuyaux” supplémentaires sur cette affaire.
On dit toujours qu’on manque de prêtres mais on manque surtout de fidèles!!!
toutes ces profanations sont intolérables ! Bravo à M. Ruiz pour son courage et celui de ses amis… Il faudraui quen ou deux prêtres d’Econe s’installent dans ces locaux pour évangéliser ce quartier ! les locaux parassent suffisants dans ce but ! que M. Hamiche nous envoie des photos et des plans, et qu’il prenne l’attache de Mgr Fellay !