Mercredi dernier, 13 décembre, les salons du Parlement britannique ont été le cadre d’une peu banale remise de cadeau. L’ONG Open Doors (Portes Ouvertes) UK a remis au Premier ministre Theresa May un exemplaire d’une Bible imprimée en arabe. Ou, plus exactement, ce qu’il reste de cette Bible a moitié consumée et retrouvée dans le sanctuaire de Sainte-Marie à Karamlech (Irak) incendié par l’État Islamique. Étaient présents à cette remise, le prêtre chaldéen Daniel, actuellement en apostolat à Erbil, Caroline Spelman, membre conservateur du Parlement, et de Lisa Pearce, directrice de Open Doors UK.
Source : Premier, 14 décembre
A mettre sous cloche dans un musée !
Une relique précieuse, un témoignage puissant
La bible n’a pas une valeur magique en elle-même, ce n’est pas un livre sacré en tant qu’objet de papier et de carton imprimé, mais parce qu’elle est imprimée dans le cœur de ceux qui en vivent chaque jour !
Et la persécution entraine cette incroyable conséquence que plus on a empêché les chrétiens de vivre leur foi, de diffuser la Parole de Dieu, et plus ils s’attachent au contenu de ce livre, plus ils l’intériorisent pour irriguer chaque instant de leur vie, devenant du coup des témoins admirables du sein desquels coule une source d’eau vive, comme Jésus nous l’a promis. (Jean 7,38)