Cette cathédrale était celle de Mgr Bala, l’évêque sans doute victime d’un assassinat. On espère une explication à cette odieuse profanation.
La cathédrale Saint-Sébastien de Bafia est fermée depuis hier [28 août]. La décision de fermer ce haut lieu de prière a été prise par les responsables de l’Église catholique après qu’on ait découvert des traces d’un liquide semblable à du sang sur l’autel, les marches qui mènent à la cathèdre, de même que sur la tombe de Mgr Jean Marie Benoît Bala. Tout le monde s’accorde à dire qu’elle a été profanée. Selon des témoignages recueillis sur place par la presse, il pourrait s’agir de rites effectués dans la nuit du 27 au 28 août dernier par des individus non identifiés. On a aussi appris que la police scientifique et le procureur de la République sont descendus sur les lieux. Le liquide suspect a été prélevé pour être analysé à Yaoundé. Les responsables du diocèse ont décidé de faire les messes au centre Paul VI, en attendant la réouverture de la cathédrale. Mgr Abraham Kome, l’administrateur apostolique désigné par le Saint Siège étant en congé, c’est l’évêque d’Obala, Mgr Bayemi, qui a été dépêché sur les lieux pour gérer cette douloureuse situation qui plonge une fois de plus le diocèse de Bafia et l’Église catholique qui est au Cameroun dans l’émoi. Selon des sources proches de l’Église, une cérémonie pénitentielle devra précéder tout retour au culte dans l’enceinte. Une messe de réparation en quelque sorte qui devrait être précédée par un temps de purification avec prières et pénitence. La profanation de la cathédrale survient alors que le diocèse de Bafia, en particulier, et l’Église catholique qui est au Cameroun, en général, n’ont pas fini de pleurer leur évêque […]
Source : Cameroon-Report, 29 août