Encore un acte d’une extrême gravité que le diocèse de Bourges n’a pas tort de qualifier de « profanation », un qualificatif d’ailleurs repris par France Bleue mais dont l’article se trompe sur la date où l’on a constaté la profanation : il s’agit bien du dimanche 25 janvier et non du lundi 26. En outre la station de Radio France ignore que l’église ne sera pas fermée à cause du temps des « réparations » (elles sont minimes) mais parce qu’elle a été profanée : le culte ne peut plus s’y célébrer jusqu’à ce qu’une messe de réparation soit célébrée (Code de droit canonique, canon 1211).
Le père Alain Krauth, curé de la paroisse de Vierzon, et quelques fidèles, se sont rendus compte, dimanche 25 janvier, que le tabernacle de l’église Notre-Dame de Vierzon avait été fracturé et qu’un ciboire rempli d’hosties consacrées avait été dérobé. Le diocèse de Bourges parle « d’acte de profanation ». Mgr Armand Maillard, en accord avec le code de droit canonique, a décidé de suspendre temporairement le culte catholique dans l’église. Pour le compte de l’église, le curé a déposé une plainte auprès de la police. Une messe de réparation, décidée par Mgr Maillard, aura lieu vendredi 6 février, à 12 h 15, en l’église Notre-Dame. « Les catholiques ne peuvent qu’être blessés par cet acte qui touche des hosties consacrées, représentant pour eux une des manifestations de présence réelle du Christ dans la communauté » a déclaré le diocèse.
Source : Le Berry Républicain (26 janvier), France Bleue (27 janvier)