Décidément, les chrétiens chinois ne manquent pas de courage (voir ici) pour défendre leur droit à la liberté religieuse. En voici un nouvel et bel exemple.
Le 30 juillet dernier, à 4 h du matin, les autorités du Zheijiang firent abattre la croix du temple protestant de Lingnei. Les responsables de ce lieu de culte consultèrent un avocat pékinois, Zhang Kai, pour en savoir plus sur la légalité de l’acte. Pour l’avocat, du fait qu’aucun organisme officiel n’a revendiqué la responsabilité de la destruction et qu’il n’y avait donc aucune justification légale, la déposition de la croix peut être considérée comme un vol et que la réériger n’enfreint aucune loi. Les fidèles se sont donc empressés de réériger le soir même à 21 h, leur croix !
Source : Asia News (27 août)
Quel courage ! Reste à savoir quelle sera la réaction de la police chinoise …
astucieux l’argument de l’avocat, maintenant que vont faire les autorités de la nouvelle croix?
Quel exemple !
Il s’agit d’un temple protestant nous informez-vous M.Hamiche.
(Ce pourrait-être aussi bien une église catholique, je n’en doute pas.)
Mais cette spécificité me remet en mémoire cette expression toute protestante de “l’Église sous la Croix” qui a désigné l’Église Protestante qui se réorganisa de façon clandestine en France après la Révocation de l’Édit de Nantes (1685).
“Register” (résister, en patois vivarais) a été gravé par Marie Durand sur la margelle qui entoure une ouverture en plein centre de la salle des prisonnières dans la Tour de Constance à Aigues-Mortes. Marie Durand, prisonnière 38 ans au seul motif de sa foi protestante.
L’Église n’a de véritable place sur cette Terre que sous la Croix, quelle que soient les circonstances. Et résister à ceux qui veulent abattre cette croix ou croient avoir réussi à l’abattre est dans la nature même de l’identité chrétienne.