D’intéressantes précisions apportées ce matin par La Dépêche du Midi… Je viens d’adresser des demandes de précision au maire et à Madame le procureur adjoint de Castres.
[…] Consternation et stupeur se lisaient hier après-midi sur les visages de ceux qui – autorités comme employés de la mairie de Castres (Tarn) – découvraient l’acte de vandalisme perpétré au cimetière Saint-Roch : des dizaines de sépultures y ont été systématiquement saccagées entre midi et 14 heures ! Selon le vice-procureur de la République, le recensement effectué par les enquêteurs de police au moment des premiers relevés de l’identification criminelle, mentionnait 82 tombes saccagées… Toutefois, le dernier comptage effectué en fin de soirée par la Ville portait le nombre à précisément 216 concessions touchées ! Soulignons qu’aucune inscription ou revendication de l’acte n’ont été constatées. Le maire de la sous-préfecture tarnaise, Pascal Bugis (divers droite), s’est rendu sur place, rejoint, en fin d’après-midi, par le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme […] Alors que l’important carré militaire comme le secteur des défunts de confession juive se trouvent à proximité, seuls des caveaux chrétiens ont été vandalisés. Le long de plusieurs allées, les croix portant de Christ ont été ôtées des tombeaux et, pour la plupart, retournées méticuleusement face contre sol au milieu des allées. Une croix monumentale en pierre a été renversée et s’est cassée en plusieurs endroits. Plus loin, une imposante sculpture de bronze, « L’heureuse agenouillée au bouquet » de l’artiste castrais Georges Crouzat, a été jetée au sol. Curieusement, contrairement au sort fait à nombre de croix, les gravures de granit du Sidobre ou de marbre symbolisant la Vierge Marie ont été simplement déplacées et reposées avec une évidente précaution sur le gravier. Tout cela atteste d’une démarche organisée, peut-être porteuse d’un sens. Quoi qu’il en soit, le maire de Castres n’hésite pas à considérer que l’on a bien « visé une religion » […] De même, si l’on considère que ces actes auraient été commis par un seul auteur, l’ampleur des dégradations et vandalismes perpétrés, laisse supposer qu’il était plutôt costaud et qu’il a disposé d’un long moment pour agir. Les premiers éléments de l’enquête, diligentée par le commissariat castrais, n’ont pas encore déterminé le nombre supposé d’auteurs […]
Source : La Dépêche du Midi (16 avril)
Cela relève de l’hôpital psychiatrique. Quinze jours de prison avec sursis.