Pour la première fois, le 2 novembre dernier, dans l’État du Kerala, s’est déroulée la première opération de la campagne dite « Kiss of Love » (un baiser d’amour). Cette campagne a pour but de protester contre certains groupes hindouistes qui, dans des États, se présentent comme des défenseurs comme des « défenseurs de la culture indienne ». Les militants de ces groupes combattent, et parfois violemment, tout et quiconque ne se conforment pas à leur conception de pureté et de moralité. C’est contre cette « police morale » que le mouvement Kiss of Love a été lancé. Il se manifeste en s’embrassant – décemment en public –, en se donnant des accolades ou même en se serrant la main dans le rue, ce qui, pour les extrémistes hindous est le comble de l’obscénité… Membre dirigeant du mouvement fondamentaliste hindou Mahasaba, Swami Pranavananda est parti en guerre contre cette campagne pacifique en lançant lors d’un meeting à Mangalore (État du Karnataka), le 12 novembre, une violente attaque contre « les missionnaires chrétiens étrangers qui corrompent la culture indienne » et qui « encouragent les jeunes gens à commettre des crimes comme le harcèlement, les abus sexuels, les viols et les assassinats »… Des allégations ridicules pour Sajan George, président du Global Council of Indian Christians (GCIC), qui voit dans ces déclarations violentes une nouvelle tentative de semer la discorde et la méfiance entre communautés.
Source : Asia News (24 novembre)
Heu… Franchement, je ne vois pas l’intérêt d’aller provoquer volontairement, chez eux, les Hindous avec cette campagne “kiss of love” ! Leur réaction est à comparer à la nôtre devant les “prières” de rue, les burqas, les “youyous” en plein aéroport lors de retours de La Mecque, les égorgements de mouton pour l’Aïd (?), etc., chez nous, en France.
Vous ne croyez pas ?
@ IP
Avec quand même une petite différence, si ce sont des missionnaires (donc des étrangers) qui sont à l’origine de cette campagne, le gros des participants sont forcéments des Hindous de souche car je n’ai pas connaissance d’une émigration chrétienne vers l’Inde !
Cette campagne est peut-être un peu provocatrice et maladroite, même si elle part d’une bonne intention, sachant que ceux qu’elle voudrait amadouer volent bas, très bas, et sont de mauvaise foi.
Comme quoi il n’y a pas que le fondamentalisme islamiste.
Les hindouistes, tenants d’une traditions particulières, ne supportent pas la christianisation de la société. Cette conversion à l’Eglise Catholique s’opère principalement dans le sud du Kerala où vivent majoritairement les peuples “Dalit”. C’est le peuple esclave de l’Inde, les “intouchables” qui doivent rester dans leur caste d’intouchable. La christianisme les délivre de cette abomination. Devant chrétiens, les Dalits ne sont plus “intouchables”. Là est le problème. Tout le reste n’est que camouflage.