Ce document poignant a été déniché par L’Observatoire de l’islamisation et publié hier bien que sa première parution dans 00216 Mag « le magazine des Tunisiens à l’étranger » remonte au 18 avril de cette année. C’est le témoignage de “Ahmed” – le prénom est inventé pour d’évidentes raisons –, un Tunisien de 48 ans converti au christianisme et réfugié en France depuis une dizaine d’années. En voici la version intégrale.
Ahmed, vis-tu enfin apaisé ?
Je vis modestement sur le plan matériel. Ma nouvelle compagne m’aide beaucoup à surmonter certaines épreuves. J’ai choisi de placer mon destin entre les mains de Dieu que je souhaite servir au nom des miens. D’ailleurs, parallèlement à mon activité professionnelle, j’étudie pour devenir diacre d’église.
Comment, le fils d’une famille musulmane conservatrice que tu es, en est il arrivé à renier sa religion patriarcale ?
J’ai effectivement grandi dans une famille tunisoise issue de la classe moyenne où j’ai reçu une éducation rigoriste et traditionnelle. D’ailleurs, un de mes proches a même été un grand Mufti de la république. Je crois que je n’ai jamais eu la foi musulmane mais je m’employais en apparence à respecter la sensibilité de mes parents et celle de ma famille. Les rituels et les interdits, je les vivais comme une construction identitaire. Avec l’âge, j’ai commencé à mesurer les distorsions entre la foi et sa pratique. Au quotidien, j’étais entouré de « bons musulmans », professant de jour des leçons d’interdits religieux, ceux-là mêmes qui une fois la nuit tombée ou les portes et fenêtres closes, n’hésitaient pas à décapsuler une bière. Cette hypocrisie collective, je la rejetais au fond de moi-même. C’est cette prise de conscience qui a fondé ma recherche d’une autre identité religieuse. Alors, je me suis en tête d’étudier la Torah et la Bible. Les textes des Évangiles m’ont vite conquis !
Comment as-tu cultivé ta foi catholique ?
Alors que je me cherchais encore, un ami ouvrier qui venait de récupérer une bibliothèque sur un chantier, me fit comme cadeau des livres anciens. Mon attention s’est tout de suite portée sur un ouvrage volumineux à la reliure en cuir vieilli. C’était la Bible ! Des jours durant, je l’ai parcourue en catimini, à l’abri du regard de mes proches. Au fil des versets, mes croyances se renforçaient. Ce fut la première révélation de ma foi catholique…Pour parfaire mes connaissances théologiques, je suis ensuite rentré sous les ordres pendant quatre ans au Monastère de Carthage.
Dans ton parcours, as-tu rencontré d’autres apostats tunisiens ?
Chez les catholiques, c’est plutôt rare mais les Évangélistes font plus d’émules. J’ai eu vent de dizaines de nouveaux convertis parmi les Tunisiens.Après cette conversion, c’est la descente aux enfers ?
Ma femme a demandé le divorce le jour où elle a découvert la Bible que je lui dissimulais sous le matelas. La nouvelle de ma conversion s’est répandue comme une trainée de poudre. La plus jeune de mes filles en a beaucoup souffert psychologiquement car à l’école elle était régulièrement la cible de railleries : la fille du « koffar » [ou kouffar, c’est-à-dire un mécréant]. Dans les jours qui ont suivi, j’ai perdu toute ma famille dont très douloureusement l’affection de ma mère qui ne jurait plus que par mon autre frère “musulman déclaré” mais alcoolique. Mon divorce a été prononcé en moins de trois mois et j’ai été condamné à payer à mon ex épouse une pension mensuelle équivalente à 400 % de mes revenus de l’époque. Ma famille et mon pays m’ayant lâché ! J’ai alors entrepris l’exil vers la France.
Tu racontes qu’une visite de l’évêque de Tunis sur ton lit d’hôpital a même sonné le glas de ta carrière professionnelle…
Oui, alors que j’étais hospitalisé dans une clinique à Tunis pour subir une grosse opération chirurgicale, j’ai eu l’honneur de recevoir la visite affectueuse de l’Evêque de Tunis. Comme j’étais haut fonctionnaire tunisien, mon ministre de tutelle a aussitôt été informé de cette visite et les conséquences n’allaient pas tarder. Autour de moi, tout le personnel médical est tombé en émoi et j’étais devenu soudainement le paria qu’il fallait vite évacuer. Trois jours plus tard, on m’invita à sortir alors que je n’étais pas tout à fait remis de mon opération assez lourde. Les semaines qui suivirent confirmèrent ma mise au placard professionnelle. Au final, j’ai fini par démissionner et sombrer dans une profonde dépression.
Devant tant d’hostilités, as-tu envisagé de faire machine arrière ?
Jamais ! J’aspirais à vivre simplement ma religion en toute transparence. Je tenais à me démarquer des musulmans que j’avais fréquentés et qui passaient leur temps à dissimuler publiquement leurs déviances. Ma foi était plus forte que ces entraves quotidiennes. Comme un symbole, même la cérémonie de mon baptême à Tunis a du être reportée une première fois à cause de l’avis de tempête qui était en vigueur sur Tunis.
Aujourd’hui, as-tu renoué avec ta famille ?
Je souffre de ne plus voir mes enfants même si je les ai régulièrement au téléphone. Ils ont tous deux compris mon choix et le respectent. Quant à mes parents et ma famille, ils me sollicitent exclusivement pour des questions matérielles.
Quel regard portes-tu sur la Tunisie actuelle ?
Je suis très inquiet pour l’avenir des libertés dans mon pays. La révolution a galvanisé les violences. Les mêmes qui hier me méprisaient n’hésitent plus désormais à me menacer dans ma chair ! Où est passée notre culture de tolérance ?
Ton retour en Tunisie est-il envisageable ?
Dans la Tunisie actuelle : impossible…celle des nos grands parents : certainement !
Source : 00216 Mag
Les mésaventures de ce converti , sont un condensé et un résumé de l’avenir de l’Eglise de France et d’Europe, c’est à dire une persécution violente et d’autant plus sanglante qu’elle se déroulera sous l’œil apathique et froidement indifférent d’un quarteron d’évêques indignes ! et incapables de prononcer une seule parole de fermeté et de juste sévérité , envers les islamiques qui feront tant couler de sang chrétien , sur le sol même de la France !
vous avez entièrement raison—hélas!!
Le miracle pour la France et l’Europe est encore possible !…Un savant égyptien devenu chrétien sera ce soir dans une paroisse de Limoges ! …
http://cril17.info/2013/11/12/le-miracle-pour-la-france-et-leurope-est-encore-possible-un-savant-egyptien-devenu-chretien-sera-ce-soir-a-limoges/
Tout ce que nous pouvons lire sur ce blog ou observer autour de nous ne devrait logiquement nous conduire qu’au pessimisme….et pourtant,ll’interview de ce tunisien nous apprend qu’il peut toujours se produire un petiit miracle,un signe du Ciel,c’est en tout cas comme cela que je l’interprète:cette personne,issu d’une culture musulmane ,en quête d’un autre idéal,trouve …une bible sur un chantier!On peut y voir l’intervention divine!
Il faut prier le rosaire (ou le chapelet) comme l’a demandé tant de fois notre Mère, nos évêques seraient bien inspirés d’organiser des prières dans toutes les paroisses de France (au lieu d’un tas de parlotes qui ne servent à rien) car actuellement nous ne savons pas encore à quelle sauce nous serons mangés….Islam ? Révolution sanglante dans notre Pays ? l’avenir est sombre et nos mauvais bergers ne font pas barrage avec les prières demandées par notre Mère car Elle pourrait nous délivrer sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée…..
Que la “base” chrétienne prient la Vierge Marie sans attendre davantage
Ce Tunisien converti courageux a-t-il au moins reçu un bon accueil et trouvé du réconfort auprès de la communauté catholique de sa paroisse ? A-t-il rencontré un Evêque aussi affectueux que celui de Tunis ? Ou souffre-t-il d’indifférence à son égard de la communauté chrétienne de son nouveau pays, la France ?
Quel bonheur de t’accueillir parmi nous.Tu dois déjà, sûrement, ressentir la différence qui existe entre le catholisme et l’islam.Il se pourrait bien que tu sois mal accueilli car les grandes ambrassades à la sortie des mosquées que tu connaissaient quand tu étais musulman vont te manquer, car par nature les chrétiens européens sont généralement froids,un peu comme leur climat en ce moment.Mais qu’à cela ne tienne,en attendant que les coeurs des hommes changent, tu as rencontré le vrai amour,un Dieu qui est descendu sur terre fou d’amour pour les hommes jusqu’à donner sa Vie pour nous,un Dieu qui donne sa Vie, et non qui demande des vies et qui nous dit: si tu m’aimes, aimes ton Dieu de tout ton coeur,de toute ton âme et ton prochain comme toi-même.C’est la colonne vertébrale du Christianisme.
Une dernière chose,pour devenir un bon diacre,tu dois absolument épouser, à l’Eglise, la femme qui partage en ce moment ta vie.Un diacre est un peu comme un prêtre,il doit absolument avoir une vie exemplaire, vertueuse et de prières.
Merci de m’avoir lu
je voulais dire catholicisme et non ‘catholisme’, excusez-moi