Un lecteur – que je remercie – m’adresse une photo parue dans l’édition française du magazine mensuel de mode Vanity Fair, qui vient de paraître. Vanity Fair, en français, c’est, en quelque sorte, la foire aux vanités – vanitas vanitatum omnia vanitas : on connaît l’adage et il s’applique topiquement au “monde de la mode”. Mais on reste confondu par cette manie qu’ont les mercantis de la fripe de détourner abusivement des formules chrétiennes (ora pro nobis). Et pour bien enfoncer le clou, le photographe a flanqué le mannequin – ou devais-je dire la femme-sandwich – de deux infortunées religieuses d’un certain âge. Passaient-elles par là et ont-elle été recrutées à l’insu de leur plein gré pour donner plus de “force” à ce message sacrilège ? Je l’ignore. Il est à craindre que personne n’en remontrera à Dolce & Gabbana pour ce mésusage offensant pour tout chrétien. Le ferait-on que cette entreprise s’en moquerait. Puisque l’on cause de mode, il me souvient que voici quelques années le créateur Karl Lagerfeld avait, lors d’un défilé de mode, affublé l’un de ses mannequins d’une robe sur laquelle avaient été brodés ou imprimés des caractères en arabe, lesquels s’avérèrent être des phrases tirées du coran. Les musulmans firent du tintouin : Lagerfeld leur présenta ses plus plates excuses et retira cette robe de sa collection… Pour les excuses de Dolce & Gabbana je crois que l’on peut toujours attendre !
Dolce & Gabanna : un petit sacrilège en douce…

Daniel Hamiche
Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.
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D.et G.ces deux là ont l’habitude des formules chics !