Après l’incendie qui a détruit une partie de l’église de la collégiale Notre-Dame-et-Saint-Pantaléon de Turenne (Corèze), le 4 août dernier, l’heure est au bilan. Si les causes de l’incendie ne sont pas encore établies ou, en tout cas, pas révélées, l’aspect financier de la remise en état s’avère épineux…
La sacristie de l’église de Turenne a été détuite dans l’incendie. Des objets liturgiques, tout [le] patrimoine matériel, est définitivement perdu. Après le sinistre, l’heure est aux déclarations de sinistre et aux visites d’experts. Pour une estimation financière des dégâts, il est encore trop tôt, il s’agit pour le moment de dresser l’inventaire des pertes et des destructions. Ensuite les assurances feront une proposition d’indemnisation. Pour la future mairie, l’affaire est importante. Car il faut que cette valeur de remboursement colle au plus près au coût réel de reconstruction. Pour les municipalités qui gèrent des patrimoines historiques importants, l’argent est toujours compté. Après un sinistre, ou tout simplement pour rénover ou entretenir un patrimoine, souvent les finances de la seule commune ne suffisent pas. Il faut alors faire appel aux subventions, au mécénat ou à des partenariats privés.
Source : France 3, 8 août
Mise à jour : 19 août, 7 h 40. La piste criminelle est écartée quant aux cause de l’incendie. Selon la gendarmerie de Tulle, c’est un court-circuit du compteur électrique qui serait à l’origine du sinistre (La Montagne, 9 août).