Défendre les femmes, oui. En profiter pour mener une campagne antichrétienne, non.
Après une intense vague de critiques contre les autorités municipales de Quito (Équateur), la campagne féministe qui avait comme thème « Si putain, c’est être libre et maître de mon corps, je suis putain, et alors ? » et illustrée par des croix roses placées dans divers quartiers de la capitale (panneaux publicitaires, publicités sur bus) a finalement été retirée. La campagne féministe avait été lancée par la conseillère Carla Cevallos Romo de Quito, qui la justifiait en disant : «Nous sommes une société hypocrite parce qu’elle s’effraye du mot “putain”, et non de la réalité que nous vivons ». Le 29 janvier dernier, Andrew Elias, directeur de l’Observatoire catholique de l’Équateur, notait que « ces derniers jours, grâce à l’énorme pression citoyenne exercée par les réseaux sociaux et la collecte de signatures, nous avons progressivement dénoncé dans divers secteurs de Quito la campagne et demandé la suppression des croix roses. Je remercie tous ceux qui nous ont suivi parce que notre voix a ainsi fortement résonné » a-t-il dit. Elias indiquait que la campagne de Cevallos Romo cherchait à dénoncer la violence faite contre les femmes mais qu’elle était devenue une excuse pour attaquer l’Église, en essayant de placer un message que les féministes ont bien appris: « la société chrétienne est identique à la société machiste. Pour cela, les promoteurs de la campagne ont utilisé l’image évocatrice de la croix ». Le chef de l’Observatoire catholique a également noté que « beaucoup de femmes se sont senties offensées d’être appelées “putes”. Mais je pense qu’il y a une perle de la campagne qui est passé inaperçue, la question finale irresponsable “Et alors ?” De cette question vient l’enfant abandonné, le criminel sans scrupules, le politicien corrompu, l’enfant dans le coma pour prise de drogues. » La question « Et alors? » utilisée par les féministes, dit Elias, « essaye d’installer les anti-valeurs dans une société de plus en plus distraite. » Pour sa part, le président du réseau Vie et Famille de l’Équateur, Amparo Medina, organisateur d’une campagne de collecte de signatures contre le conseiller Cevallos Romo, a remercié la rapide gestion favorisée par l’ouverture du district métropolitain de Quito pour l’élimination de ces panneaux de l’espace public :« Nous remercions le Dr Mauricio Rodas, qui après avoir entendu les voix de milliers de familles, les a pris en compte et a écouté tous les citoyens que exprimaient leur malaise et le désagrément qu’au-delà d’une cause juste, générait un message équivoque et mal structuré ». Medina a déclaré que « les questions de violence domestique doivent être traités avec toute l’importance de l’affaire en impliquant tous les acteurs sociaux possibles, mais avec une vision qui ne manque pas de respect à la communauté et aux droits constitutionnels. » Face à ceux qui ont accusé l’Observatoire catholique de l’Équateur d’essayer de « faire taire une campagne qui était contre le “féminicide” », Andrew Elias a souligné que « nous ne sommes pas contre les campagnes qui aident à améliorer la vie et à restaurer la dignité humaine ».
Source : La Nouvelle Gazette Française (31 janvier)
Toutes ces femmes qui perdent la tête sont souvent lesbiennes comme les fondatrices de New Organistion of Women américaines betty friedman et kate millet,il ne faut pas l’oublier!