La tradition catalane de la représentation sous forme de santon du “caganer” (le santon déféqueur) vaut ce qu’elle vaut : à mon sens, pas grand chose. Quand le santon représente le pape François, il est offensant pour les catholiques. Mais quand il représente le symbole religieux et national le plus insigne de la Catalogne, on passe franchement au sacrilège. C’est ce que vient de commettre une entreprise catalane Caganer de Girona, en mettant en vente pour 15 €, une effigie de la Mare de Déu de Montserrat, la Moreneta (la Brunette ou Vierge noire), qui comme le dit le site de cette entreprise est la « sainte patronne de Catalogne (…) est l’un de nos symboles les plus importants et un lieu de pèlerinage obligatoire pour tous ceux qui voudraient connaître notre histoire »… Une offense donc au sentiment religieux et au sentiment patriotique des Catalans. Cela fait un peu beaucoup pour justifier le mercantilisme. Les évêques de Catalogne ont heureusement dénoncé publiquement « ce manque de respect envers un symbole religieux particulièrement chéri de tous les fidèles catholiques de notre pays ». L’association e-Cristians a, quant à elle, décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.
Source : Religion en Libertad
La tradition a bon dos et les “caganeurs” n’ont jamais été aussi nombreux depuis que la Catalogne, autrefois terre de saints hommes et femmes, de missionnaires, de congrégations, s’est déchristianisée et est même devenue anticatholique, cela ne date pas d’hier mais cela a pris des proportions considérables depuis quelques décennies. Des figurines qui sont en plus avec le consumérisme devenues un produit marchand à grande échelle. Cela fait bien et malin d’en acheter.
Une Catalogne catholique et les “cagagneurs” seraient restés ce qu’ils étaient autrefois. De l’anecdotique de mauvais goût.Et maintenant l’on est dans le sacrilège. Le toujours plus…et sous prétexte de tradition! Ben voyons!
Je ne suis pas Catalan ,mais pour moi cela est une grande blessure a mon âme et c’est bientôt tout les jours un nouveau sacrilège.Que vienne la justice de DIEU ,alors on retrouvera le bonheur de vivre .
Les démons ne désarment pas : déjà début des années 80, à Assise, dans un magasin de souvenirs, j’avais vu un moine dans une posture équivoque, mais par devant. Mais la porte était fermée à cette heure-là.
Les gens qui sont offusqués, chrétiens ou pas, devraient dire aux marchands :
1) qu’ils ne feraient pas ça pour un imam, Mahomet, ou une quelconque femme voilée ; ni pour un rabbin, Moïse, ou un moine bouddhiste, etc… toujours la même cible.
2) boycoter systématiquement ces boutiques et le leur dire. Leur dire que cela ne porte pas chance : ainsi un homme avait brisé une statuette de la Sainte-Vierge Marie, il a eu le même accident que son méfait sacrilège. Un haut dignitaire de l’ Eglise avait vendu, ou fait vendre, à des promoteurs la Basilique du Christ-Roi, près du Panthéon-Eglise-Ste Geneviève (à l’origine), il est mort accidentellement, de mort violente : en voiture sur le passage d’un train… Dans les litanies, on prie “de la mort subite, préservez-nous Seigneur”…
3) Privilégiez les boutiques religieuses, et éduquer au respect de sa foi, de ses symboles chrétiens toute personne autour de soi. Bien souvent, les chrétiens par ignorance, faiblesse, lâcheté, mauvaise compréhension de la bienveillance, croient qu’on peut se laisser insulter sans réagir. Non et non ! Si l’insulte est personnelle, on peut le faire, ce qui n’empêche pas de demander des explications, (le Christ l’a bien fait pour la gifle reçue au prétoire), et quand il s’agit de l’Honneur de Dieu, de ses Saints, de l’Eglise et de tout ce qui y touche de près ou de loin, quand il y a attaque manifeste, l’on se doit de parler : la comparaison avec les autres religions ou philosophies (bouddhisme) facilitent la tâche pour faire ressortir la persécution ciblée anti-chrétienne.
Qu’on ne parle pas de “pardonner”, c’est le cas où ça ne l’est pas du tout. Il ne faut pas non plus être “poire” en la matière.
Bon sens spirituel et discernement sont à cultiver.