Le conseil municipal d’une petite ville (2 200 habitants) du Michigan va se réunir en session spéciale le 23 janvier prochain pour débattre d’une affaire d’importance. Cette petite ville, sur les rives du lac Michigan, se nomme Pere Marquette : elle tire son nom du prêtre jésuite missionnaire Jacques Marquette (né à Laon en 1637 et décédé le 18 mai 1675 près de l’actuelle ville de Lundington – Michigan – dont le premier nom fut précisément Pere Marquette) qui, nonobstant son œuvre d’évangélisation auprès des Amérindiens fut aussi un grand explorateur du Midwest : on lui attribue la découverte des sources du Mississippi… La mémoire de ce prêtre est toujours vive dans Midwest, une autre ville du Michigan porte son nom (Marquette, 21 000 habitants, siège du comté éponyme), une université catholique, la Marquette University de Milwaukee (Wisconsin) avec ses 11 000 étudiants, plusieurs monuments commémoratifs ont été élevés comme à St. Ignace (Michigan) ou encore, bien sûr, à Pere Marquette. Dans cette dernière ville est érigée un mémorial surmonté d’une croix, sur le lieu supposé de son décès. Le monument actuel a été érigé en 1955, mais il y a toujours eu, pour complaire aux dernières volontés du prêtre missionnaire, une croix en cet endroit pour signaler le lieu de son inhumation, bien avant la création des États-Unis et donc bien avant toute idée de séparation de l’Église et de l’État… Il est encore à signaler que ce monument a été élevé sur un terrain appartenant à une famille qui en a fait don à la collectivité à cette fin. Subitement, deux associations d’athées militants, la Michigan Association of Civil Rights et la Freedom From Religion Foundation (Wisconsin), ont estimé que la présence d’un tel monument surmonté d’une croix constituait une violation de la clause d’établissement du Premier amendement de la Constitution des États-Unis. Évidemment, la présence d’une croix sur un monument historique n’a pas pour fonction de contraindre quiconque à se convertir au christianisme, elle est juste là comme signe de reconnaissance du caractère historique et particulier d’un lieu. Outre le soutien massif des habitants au maintien de la croix du mémorial, le Becket Fund for Religious Liberty (Washington D.C.) estime la démarche des athées sans fondement constitutionnel et particulièrement ridicule.
L’affaire de la croix de Ploërmel semble être passée des bords de la rivière Yvel aux rives du lac Michigan…
Sources : Crux, 6 janvier 2018 ; Ludington Daily News, 24 décembre 2017
“….particulièrement ridicule”…ridicule également partagé des deux côtés de l’Atlantique,bien que “les nôtres” aient peut-être une longueur d’avance!
notre France actuelle a une longueur d’avance sur tous les autres pays ..dans le ridicule….et en tant qu’artiste, j’ai visité pas mal de pays, et rencontré beaucoup de gens, et croyez moi,à part nos gouvernants qui se prennent pour Louis XIV, on se moque de nous, partout, partout c’est partout !!!!
Supprimons donc le $ aussi, vu sa mention récurrente de “In God we trust”.
(Et cela ce ne serait peut-être pas un mal pour l’économie mondiale, après LE CHAOS généré!!!)
Et supprimons aussi la prestation de serment sur la Bible, même si même Obama s’y est plié sans craindre de se parjurer, malgré tout…
Heureusement que le Président Donald TRUMP ne laissera pas les USA devenir la “france” ou l’eurabie!!!