Député républicain de l’Arkansas à la Chambre des représentants de Washington D.C., Tom Cotton a déposé le 9 juin à la commission des affaires judiciaires de cette Chambre, un projet de loi (H.R. 4821) visant à faire voter par le législateur étatsunien un statut de résident permanent pour Meriam et ses deux enfants, Martin et Maya. Ce projet de loi a pour intérêt, outre de maintenir la pression sur le gouvernement américain – particulièrement tiède dans ses réactions sur la situation d’une femme épouse d’un citoyen américain –, de ne pas préjuger de la nationalité étatsunienne que Meriam pourrait avoir acquise par son mariage avec Daniel Wani (acquisition douteuse car le mariage avec un citoyen américain ne permet pas de le devenir soi-même automatiquement), et de celles des enfants nés de cette union. L’obtention d’un statut de résident permanent permet de postuler à la citoyenneté étatsunienne et de l’obtenir dans un délai de trois ans (cinq ans au régime général, mais réduit à trois ans dans le cas où le conjoint est citoyen des États-Unis). Pour les deux enfants du couple, ils sont, en principe et par filiation (droit du sang), citoyens étatsuniens du chef de leur père, bien que nés hors le territoire des États-Unis. « La grave maltraitance subie par Meriam Ibrahim de la part du gouvernement soudanais est lamentable et une telle oppression religieuse n’a pas sa place dans le monde moderne » a déclaré Tom Cotton. « Je suis déçu de l’inaction du gouvernement d’Obama dans cet affaire et je presse le Président d’accorder immédiatement à Meriam le statut de résident permanent de telle sorte qu’elle, son mari et ses enfants puissent vivre à l’abri de la persécution religieuse ». Dans cette déclaration rendue publique le 10 juin, Tom Cotton dénonce avec vigueur « les rebuffades continuelles [des] efforts [de Daniel Wani] pour obtenir l’aide de l’ambassade des États-Unis à Khartoum ».
Sources : International Chistian Concern (10 juin), Congressman Tom Cotton
Merci Seigneur pour les actions de ces hommes de bonne volonté !
Seigneur, délivre Meriam, nous t’en supplions au nom de Jésus !
Il faudrait ajouter à la requête des sanctions directes contre les monstres du gouvernement soudanais (et pas économiques, qui n’affectent que le peuple) : gel des avoirs, interdiction de visa pour Omar El Béchir (et sa clique). Malheureusement comme il fait depuis plusieurs années l’objet d’un mandat d’arrêt international pour la mort d’environ 2 millions de Soudanais au Darfour depuis février 2003, il ne doit guère avoir envie de s’aventurer hors des pays islamiques, où ses crimes doivent paraître comme tout à fait normaux et justifiés. Et le pétrole n’est pas celui du Golfe. Mais un gel des avoirs et la confiscation d’éventuelles propriétés pourraient peut-être, ajoutés aux prières et aux manifestations, s’avérer efficace. Organiser aussi une manifestation (par exemple avec les manifestants de “40 days for life” en faveur de Meriam devant la Maison-Blanche pourrait contraindre le président à sortir de sa mollesse.
un homme bien et courageux !