Julie Graziani, porte-parole de Ensemble pour le bien commun, une organisation catholique, vient de commenter, de manière excellente à mon sens, la relaxe des Femen dans l’affaire de la profanation de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Je vous laisse à imaginer, sans pour autant le souhaiter, ce qui se serait judiciairement passé si les Femen avaient agi de la sorte dans la grande mosquée ou la grande synagogue de Paris… Deux poids, deux mesures. Mais, comme nous avons été nombreux à l’estimer dès le début de la procédure, c’est un mauvais angle d’attaque qui est à l’origine du débouté des plaignants. Il conviendrait de faire appel de ce jugement de première instance en requalifiant le délit…
Le Tribunal correctionnel de Paris a rendu une décision bien clémente en relaxant les Femen poursuivies pour dégradation sur les cloches de Notre-Dame. Compte tenu des chefs de poursuite cette décision était toutefois prévisible. Comme nous l’avions déjà souligné en juillet, la qualification des faits était totalement inadaptée et ne pouvait déboucher que sur une relaxe ou une très faible condamnation. En faisant le choix de ne retenir qu’une dégradation sur des biens matériels le Parquet a non seulement préparé le chemin de la relaxe mais a créé un écran de fumée dissimulant la gravité des faits. Il en résulte un effet de découragement pour les victimes d’actes christianophobes, avec le sentiment que « de toutes façons on ne peut rien faire ». Il en résulte bien plus un effet d’incitation pour ceux qui les commettent et qui gagnent sur les deux tableaux, en cumulant la publicité médiatique assurée par les poursuites judiciaires et la confortable certitude d’une absence de peine ou d’une peine insignifiante au terme de celles-ci. Pour ajouter le scandale à l’injustice, les gardiens de la cathédrale, qui n’ont fait que leur travail sont eux condamnés à des amendes avec sursis. Le symbole est éloquent. On pourrait même, si on voulait souligner un peu plus le privilège dont bénéficient les Femen, rappeler la fermeté du réquisitoire dans le procès des Hommen, qui avaient interrompu un match à Roland-Garros : six mois fermes. Or il est faux de croire qu’il n’existait pas d’outil juridique permettant que justice soit rendue. La qualification adéquate des faits ressortait de la provocation à la haine religieuse, qui est une sous-catégorie de l’incitation à la haine raciale. Rappelons que la loi du 1er juillet 1972 a créé le « délit de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». En l’espèce, l’action a été perpétrée de manière à avoir le plus grand retentissement médiatique possible. Elle a été filmée, photographiée et diffusée sur internet. On est donc bien dans l’injure publique à l’égard de personnes à raison de leur appartenance à la religion catholique et dans la provocation à la violence et à la haine à leur endroit. La riposte juridique doit s’organiser pour que les catholiques cessent d’être exclus dans les faits du périmètre de protection que la loi a établi pour garantir aux citoyens la sécurité du culte et de la conscience, contre les extrémistes haineux. Ensemble Pour le Bien Commun se rapprochera dans les tout prochains jours de la LICRA et du MRAP pour développer en partenariat avec ces organisations de référence un programme spécifique de lutte contre les agressions christianophobes.
Source : Le Figaro (10 septembre)
La « laïcité » est morte en France car celle-ci impliquait la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses. Ce système permettrait, si celui-ci était instauré dans les pays du Moyen-Orient, aux Chrétiens de pratiquer leurs cultes.
On est passé à un stade supérieur : le « laïcisme », c’est-à-dire que ces laïcs combattent toute idée de christianisme, alors qu’ils sont d’une indulgence totale à l’encontre de culte étrangers à la culture chrétienne suivant le principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis.
La République n’est plus la « res publica », la « chose publique ». Elle a été confisquée au profit des intérêts d’une caste qui, seule, décide, comme à l’époque de Robespierre, qui est l’ami ou l’ennemi du « peuple », c’est-à-dire de cette poignée d’individus fanatiques. Pour maintenir leur emprise sur le peuple qu’ils qualifient trivialement de « populistes », de « sans-dents », etc., ils déifient cette République, lui vouent une sorte de culte (comme à l’époque du « culte suprême ») démontrant combien nous avons affaire à des simili-religieux défroqués. Ils se disent athées alors qu’ils sont déistes.
D’accord avec votre analyse Cerbère mais je suis réservé sur la laïcité. en effet, cela signifie que notre gouvernement devrait traiter l’islam et le christianisme sur un plan d’égalité.
Ainsi, la France, jusqu’à présent couverte d’églises (dont beaucoup disparaissent chaque année) devrait faire place à une France qui se couvrirait aussi de mosquées (leur nombre est en progression constante.
C’est un déni de réalité puisque la France s’est formé sur le ciment du christianisme. Sous couvert de laïcité on admet donc légitime le remplacement de population et de religion puis que le nombr de chrétiens diminue inexorablement et que celui des musulmans explose.
Ainsi la laïcité, même justement appliquée, est le moteur de la destruction de la France.
Nos gouvernants ont défendu l’exception culturelle, fort bien ! Mais si le christianisme perd sa prééminence la France historique disparaîtra dans un magma sans aucune cohésion et l’islam combatif finira par l’emporter définitivement.
Il faut empêcher les musulmans de prendre pied en France, inverser le courant migratoire musulman actuel ou nous disparaitrons.
Et si Ensemble Pour le Bien Commun se rapprochait plutôt de l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) plutôt que du MRAP ou de la LICRA qui sont des officines de l’Anti-France ?
totalement d’accord avec vous!ils combattrons plutôt les Chrétiens!
L’AGRIF, association catho-sioniste qui perd 99% de ses procès? non par pitié!
saisir la l i c r a et le m r a p: pourquoi pas,cela peut permettre de démasquer ces associations de soit-disant “défense des droits …..” mais je croyais que l’A G R I F avait été saisie. Son expérience pour ce type d’action n’est plus à prouver,elle a,dans un contexte très défavorable depuis des années pour les Chrétiens,remporté quelques succès.
Le commentaire de Julie Graziani sur le mauvais angle d’attaque est une évidence. Pour que l’information soit complète, il aurait fallu nous informer de l’entité qui a choisi cet angle d’attaque (est-ce l’épiscopat, le clergé de Note-Dame, autre ?).
Mais la chute du commentaire est bien naïve. Les associations LICRA et MRAP ne sont pas des associations susceptibles de s’intéresser aux actes christianophobes. Elles ne luttent contre le ‘racisme’ que s’il est orienté dans le sens qu’elles souhaitent !
Comme le dit un commentaire plus haut, c’est certainement l’AGRIF ou l’Association PROMOUVOIR qui ont le plus de compétence pour traiter ce genre de combats.
Nous ne vivons plus dans un Etat laïque,mais dans une République
laïciste:Tout ce qui attaque les chrétiens est bien!!!
Nous ne vivons plus dans un Etat laîque,mais dans une République laïciste!!!
Tant qu’une femen sera la représentante de Mariane,sur nos timbres il n’y aura changement en faveur de la laïcité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
@anne-marie
Vous avez un problème avec votre touche “!” ?
Très bonne analyse.
En attente du programme commun pour lutter contre les agressions christianophobes.
A nous de le soutenir, même si l’espoir de convaincre la LICRA et le MRAP dans cette lutte sont minces, qui ne tente rien, n’a rien. Par ailleurs, il est bon de mettre ces organisations face à leur mission prétendue qu’elles doivent assumer sans égard à l’appartenance religieuse. C’est dans leurs décrets, non?!
Novlangue
Laïcité: Mot trompeur ayant changé de sens à la fin du XXe siècle ; à l’origine, séparation de l’Eglise et de l’Etat ; aujourd’hui, soutien apporté par les collectivités publiques à l’exercice des religions autres que chrétienne (“laïcité positive” trad. : soutien à l’islam).
Intolérance:Terme sidérant employé de façon péjorative pour toute manifestation identitaire sans distinction dès lors qu’elle émane des Français de souche.
Non, la laïcité ce n’est pas le laïcisme.
Article 1er de la loi de 1905 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes […] ».
En vérité la “Laïcité” est du diable et “Belzévbub” le chef des démons mène la dance. Il y à qu’a comparer l’Allemagne à la France alors cela devien nettement visible!